Nouvelle Cible Intime Sérieuse by nardy
Summary: Au fil du temps, Tony se rend compte qu'il éprouve des sentiments un peu trop profonds pour son boss. Et d'ailleurs, seraient ils réciproques?
Categories: French Characters: None
Genre: First Time
Pairing: Gibbs/DiNozzo
Warnings: None
Challenges:
Series: None
Chapters: 5 Completed: No Word count: 13189 Read: 13472 Published: 03/25/2006 Updated: 12/13/2006
Story Notes:
Merci beaucoup Andromede pour avoir crée une section en français, je passe ici régulièrement, j'espère que d'autres en font autant.

1. Nouvelle Cible Intime Sérieuse by nardy

2. Non C'est Inutile de Soupirer by nardy

3. Nourrir Cet Incroyable Souffle by nardy

4. Ne Croire à cet Instant Sublime by nardy

5. Ni le Ciel, ni l'Illusion d'une Suite by nardy

Nouvelle Cible Intime Sérieuse by nardy
Author's Notes:
Au fil du temps, Tony se rend compte qu'il éprouve des sentiments un peu trop profonds pour son boss. Et d'ailleurs, seraient ils réciproques?
DISCLAIMER: je suis absolument positive, je ne possède ni les personnages, ni les merveilleux acteurs de cette série...Dommage.


Rating M, voire MA


Slash Jethro-Tony


Ceci est un slash, c'est à dire une fic, impliquant des relations homosexuelles entre deux hommes, donc: pas aimer, pas lire, simple NON????

Spoiler: left for dead
*******************


Nouvelle Cible Intime Sérieuse.


Gibbs était assis à son bureau pour ne pas changer, il travaillait sur divers rapports à terminer, le dernier était un peu spécial, il voyait encore le regard perdu de Cait quand la bombe avait explosé et quand la femme avait sauté, tuant son patron dans le même mouvement. Il se sentait désolé pour la jeune femme, elle avait cru tellement fort à l'histoire de la victime, qu'elle ne s'était pas rendue compte que celle ci la manipulait, lui faisant retrouver pour elle, les personnes qu'elle avait l'intention de tuer.
Sur ce coup là, DiNozzo n'était pas entré dans le jeu de sa collègue et Gibbs se demandait pourquoi. Ces deux là étaient comme chien et chat, toujours à se disputailler, mais finalement assez complices. Surtout dans les conneries en fait. A se demander pour quelles raisons, ils étaient encore dans son équipe. Peut être, parce qu'ils étaient fabuleux comme enquêteurs tous les deux.

Un bref coup d'oeil vers le bureau de Tony et Gibbs réalisa que le jeune homme était encore là lui aussi, minuit n'était pourtant pas loin et l'enquête terminée depuis des heures. Son rapport était terminé depuis un moment aussi, puisque Gibbs avait reçu un message dans sa boite mail l'informant de l'ajout de celui ci au sommier.
Subrepticement Jethro observa Tony, celui regardait son écran d'ordinateur avec une certaine fixité, ce qui révélait un problème chez le jeune homme.
Sans vraiment s'en rendre compte, son regard suivit les contours du visage de son subordonné. Sans le perpétuel mouvement, et les non moins perpétuelles bêtises qu'il proférait, il se rendait compte que son collègue était séduisant. Très séduisant même, un visage assez grave, de beaux yeux bruns dans le vague.
"Séduisant? De beaux yeux? Jethro, t'es complètement à côté de la plaque... T'as jamais, mais alors, t'entends bien, jamais été attiré par le moindre mec, pour preuve, t'as juste épousé trois femmes, donc...
Donc t'es pas doué pour les histoires hétéro, serait peut être temps de passer a autre chose finalement...

De la à sauter sur Tony, il y avait un monde.
Plus hétéro que DiNozzo, devait pas y avoir...
Même lui avec trois épouses ne tenait pas la comparaison.
Avec un petit sourire moqueur il replongea vers son rapport, manquant le bref coup d'oeil de Tony à son endroit.
Tony qui trouvait que le regard de Gibbs sur lui n'était pas désagréable, au contraire, il lui réchauffait le coeur, le faisant s'accélérer, son souffle devenait un peu saccadé. Il reporta son regard sur le mail qu'il était en train d'écrire.
"... Mes mains sur vous, vous poussant au bout de vos réserves.
Mes lèvres sur les vôtres et mon corps contre le vôtre.
Je suis complètement fou à l'idée de vous serrer contre moi.
J'ai envie de tellement de choses que je ne sais pas comment vous en parler.
Vous n'êtes pas et ne serez jamais intéressé par moi, je le sais.
Comment pourriez vous? Vous aimez les femmes, je le sais.
Je croyais moi aussi être dans ce cas, là, mais je n'en suis plus certain à ce jour.
Votre regard me rend fébrile, votre voix me fait frissonner, je ne me suis jamais trouvé attiré par un homme avant vous.
Je suis complètement paumé dans mes envies et dans mes sentiments.
Je...


"DiNozzo? Demanda Gibbs en se levant. Tu as terminé? Je pars.
Le jeune homme leva le regard vers lui et hocha la tête.
"Ok Boss. Je descends avec toi.
Il tendit la main et sauvegarda son mail avant d'éteindre son ordinateur. Il se leva et enfila son blouson avant de prendre son sac à dos.
Ils entrèrent dans l'ascenseur, se frôlant en prenant place dans la cabine. Tony s'appuya a la paroi du fond laissant son regard errer sur le dos de son supérieur, croisant les yeux bleus dans le reflet de la porte.
"Oui? dit Gibbs.
"Co... comment Boss?
"Il y a quelque chose qui ne va pas?
Tony secoua la tête en baissant le regard.
"Non Boss... Pas de problèmes. Souffla-t-il.

"Je vois bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Tony n'est jamais comme ça. J'ai bien envie de le serrer dans mes bras...
Le serrer dans mes bras...
Ca va pas du tout. Je suis complètement cinglé...


Quand la cabine de l'ascenseur s'immobilisa, Gibbs fit un pas et laissa passer le jeune homme.
"Salut Boss, murmura-t-il en s'élançant vers le coin du parking où était garée sa voiture.
Gibbs se rendait lui aussi vers sa voiture quand son portable vibra contre sa hanche, avec un soupir résigné il prit l'appareil et vérifia le numéro avant de décrocher.
"Ducky?
"Jethro, il faut que tu viennes au labo, enfin, si tu es encore dans les parages. Sinon ça attendra.
"J'arrive Ducky. Dit Gibbs en entendant le moteur d'une voiture, il patienta quelques secondes et vit Tony partir.
Un bref pincement au creux de son estomac et il secoua la tête.

Il entra dans la morgue et trouva Ducky et Gérald en train de tourner autours d'un corps allongé sur une des tables de dissection, Duck hocha la tête à son arrivée et se tourna vers lui, il baissa le masque qui couvrait le bas de son visage et vint vers lui, il lui prit la main et le mena vers le corps disséqué.

"Jethro. Il faut que tu voies ça, nous avons trouvé un truc curieux avec Gérald, vois tu le corps de notre cher ami...

La discussion vers laquelle l'entraîna son ami, ne trouva sa conclusion que deux heures plus tard, avec un Gibbs penché sur l'ordinateur de Tony, ouvrant celui ci car il avait besoin d' un dossier.
Le code d'accès bien que facile de Dinozzo, était à des lieues de la logique de Gibbs et il du se résoudre à l'appeler.
"DiNozzo!
"Heu??? Boss? Marmonna la voix du jeune agent.
Il se levait lentement de son canapé sur lequel il venait de passer un moment des plus agréables en songeant à l'homme qui occupait ses pensées et ses nuits.
"J'ai besoin de ton code d'accès. Demanda Gibbs d'une voix froide.
"Quel code?
"Ton Ordinateur Tony. Cria un Gibbs légèrement énervé. Pas la porte de ton immeuble!
"Ha, heu, oui boss, le code d'accès de mon ordinateur, heu évidement. Balbutia Tony en se réveillant tout à fait cette fois...
"DiNozzo... Gronda Jethro.
"Gibbs. Boss.
"Quoi Gibbs?
"Ben c'est le mot de passe de mon Pc patron... Dit Tony en rougissant, assez content que le rougissement ne se voie pas par téléphone.
"Mon nom??? En quel honneur Dinozzo?
"Heu... J'en.. je sais pas boss, Mentit Tony en se rallongeant , c'était comme ça quand je suis arrivé.
Un reniflement incrédule lui parvint avant que la communication ne soit coupée.

Gibbs reposa lentement son téléphone, il ne se sentait plus très bien, il ne savait pas pourquoi, mais la sensation était étrange.
Il prit place sur le fauteuil de Tony et tapa le code d'accès de l'ordinateur, retenant son souffle quand même. Mais quand il parvint sur la page d'accueil, il ne vit rien de spécial, un sourire étira ses lèvres et il secoua la tête.
Qu'avait il pensé? Que Tony avait des photos de lui comme fond d'écran?
Décidément, il devenait plus que gaga.
L'âge sans le moindre doute.

Il navigua dans les dossiers et trouva ce qu'il cherchait, des renseignements sur la soeur d'un marine en Géorgie.
Il devait reconnaître que Tony était un agent formidable, il gardait tout. Les détails de tous ses rapports, classés dans des dossiers, même les détails récoltés sans utilité.
Et bingo. Ce détail là, il avait eu l'intelligence de le garder.
Et le marine inconnu allait retrouver sa famille.

Sur le point de refermer les dossier et d'éteindre l'ordi, Gibbs vit une fenêtre de messenger s'ouvrir, et un message apparaître.

"Hello mon poussin bleu....

Jethro fixa l'écran en souriant, définitivement, Dinozzo était un dragueur fini.

"Play boy? T'es là? Fais pas le timide c'est moi...

"Tony???


Jethro regardait les message s'inscrire sur l'écran, fasciné. Se demandant qui était la belle qui insistait si lourdement.

"Ok amour. T'as l'air occupé. Viens me rejoindre dès que tu peux. Je serais au club.
Bisous.... Avec la langue dans la bouche à défaut d'ailleurs...
Jack.


La fenêtre se referma devant un Gibbs transformé en statue de sel.
Le messenger n'était plus actif, mais les dernières lignes dansaient devant ses yeux.

Ok Amour... Avec la langue dans la bouche, a défaut d'ailleurs...Jack...

Ce Jack avait un drôle de sens de l'humour.

D'ailleurs étais ce de l'humour??

La question tourna un long moment dans sa tête, les yeux toujours fixés sur l'écran.
Gibbs se décida à mettre l'ordinateur hors tension, éteignit l'écran et se leva à contre coeur, il était bien là , dans l'espace de Tony.
Mais visiblement n'avait rien à y faire, ce Jack... Occupant probablement une part de sa vie, celle qui n'était pas dévolue aux femelles en tout genre qui passaient à sa portée.
Etrange, il ne pensait pas que Tony puisse marcher à voile et à vapeur, encore que rien ne le prouvait.
Le Jack en question pouvait être un ami, un simple ami.
"Ouais comme la cousine qui sert de prétexte aux nanas que l'on double.
Si c'est juste un copain, je veux bien arrêter le café une semaine... ouaipppp une journée, c'est suffisant... Même pour les beaux yeux de Tony, je ne me passerais pas de café une semaine...

Les pensées de Gibbs lui arrachèrent un nouveau sourire, encore cette obsession avec les yeux de Tony, brun clair tirant vers le vert, une couleur peu commune. De toutes façons rien n'était commun chez ce garçon, ni sa taille ( il le dépassait de quelques centimètres), ni son visage, un mélange réussi de jeunesse et de maturité, un peu grave par moments. Et sa gentillesse avec les autres et cette adoration qu'il proférait à son endroit. Il le voyait dans ses yeux, il le regardait avec adoration parfois.
Ni son corps, qu'il savait parfait, pour l'avoir vu en tenue d' Adam à Cuba. Grâce en soit rendue a cet idiot d'iguane. Il avait juste un peu grincé des dents en réalisant que Cait avait elle aussi profité de la vue.
Et donc il réalisait maintenant que ça devait bien faire plusieurs mois que Tony occupait ses pensées.
Celles de nuit pour le moins... enfin jusqu'à ce soir, il n'avait jamais osé penser à DiNozzo comme ça, et surtout ici. Le bureau avait été une zone de sécurité pour lui, il s'interdisait de penser à Lui.
Surtout à Lui comme ça.
Mais rien à faire, une pointe de désespoir lui rappelait que Tony était:
1: Jeune et n'avait sûrement rien à faire d'un ex sergent instructeur borné et obtus
2: Un homme à femme jusqu'au dernières nouvelles
et point le plus important:
3: Un membre de son équipe et que la règle qu'il avait institué lui même et nommé Règle N°12, était là pour justement empêcher que les choses ne dérapent au bureau comme ailleurs.

Secouant la tête il sortit de l'ascenseur, se dirigeant vers sa voiture en se disant que la soirée allait être longue, il allait poncer la coque de son bateau, encore et encore, occupant ses mains et son esprit sur autre chose que Tony.


Tony avait eu un peu de mal à se détendre après le coup de fil de Gibbs, il se doutait que l'homme n'avait pas vraiment cru à son histoire de mot de passe, mais c'était la seule façon d'expliquer le pourquoi de la chose. Et encore, il avait eu du nez de ne pas mettre la photo que Abby lui avait donné en fond d'écran, une photo magnifique, lui et Gibbs se regardant avec intensité.
Le regard bleu porcelaine le transperçant. Et pourtant cette photo n'avait rien à voir avec ce qu'elle racontait, Cait l'avait prise par inadvertance en quadrillant une scène de crime, son doigt posé sur le déclencheur alors qu'elle se tournait pour photographier un indice quelconque. Et en fait lui et Gibbs étaient sur le point de s'engueuler, encore et toujours.
Gibbs ordonnant et lui râlant avant de se faire remettre en place par un:
"Est ce qu'il y avait autre chose qu'un ordre dans le ton de ma voix! DiNozzo!!!! Aboyé par le boss.
Le jeune agent avait sauté sur son sac à dos et s'était éclipsé au pas de course, redoutant de déplaire à son supérieur encore un peu plus.
Le coeur entre les dents, la voix de Gibbs lui faisant toujours un effet particulier, entre haine et passion.
Une envie indicible de se mettre à genoux devant lui si il le lui avait ordonné.
Une envie incroyable d'obéir à tout.
Une envie incompréhensible de le laisser lui faire des choses...indues...
Il était retourné dans son appartement malgré les dégâts, il n'avait pas d'eau et devrait probablement partir plus tôt le lendemain matin pour se doucher au Ncis.
Mais Gibbs avait été clair sur un point, il ne devait pas rester au bureau et n'avait pas la moindre chance de se faire inviter à partager la maison de son chef.
Bien que les quelques mots qu'il lui avait dit peu après l'explosion eussent pu s'appliquer à lui aussi:
"Ma porte est ouverte...
Mais il l'avait pris pour Cait.
Refusant d'imaginer que Gibbs puisse lui faire pareille offre, et il était retourné chez lui.
La nuit serait longue....

*******

Bisoumouchous
End Notes:
Merci beaucoup Andromede pour avoir crée une section en français, je passe ici régulièrement, j'espère que d'autres en font autant.
Non C'est Inutile de Soupirer by nardy
DISCLAIMER: Ils seraient à moi , je serais riche et heureuse, c'est pas le cas....

Rating M dans un futur proche

Aucun spoiler, pas d'épisode en vue

Le sel de ma vie:


Onarluca: Merci de ta fidélité mon amie...Et merci tout court.... Bisoumouchous

Melindra: Alors là, chapeau... Te voir sur une autre de mes fics me fait un plaisir rare, et je suis tout à fait d'accord avec toi pour le côté hétéro des persos parfois et même si Tony a mon âge( et c'est vrai en plus... vive les 68 ards!!!!!) Je suis, pour ma part, totalement en extase devant Gibbs... Enfin Mark Harmmond... Pfffff( soupir......) Bisous Je passe sur ton Lj de temsp en temps pour voir ... Ziboux

yonne-san: Merci d'aimer ce couple un peu improbable mais tellement bien assorti... Pour Jack, un peu de patience... C'est un clin d'oeil à une autre série que j'adore... Bisous

Gred: Ma gredounette de n'amour, je suis absolument désolée du retard de lecture que j'ai pris sur ta fic et plus encore du manque de rev...Je te fais de gros bisous et espère que tu viendra pour la suite...

Fanli: Merci de tes encouragements... J'espère que la suite te plaira... Biz

Vif d'or: Ma grande soeur à mwa... Merci d'être venue ici aussi, je suis ravie de voir que tu aimes aussi même si ce n'est pas du HP...et les mecs sont d'un torride que pff, je m'évente avec un gros bouquin encore une fois....( Je vais vraiment réussir à m'assommer un jour...) Bisoumouchous

remissia: Merci bien pour tes suggestions, je te rassure, j'ai la ferme intention de faire un lemon et tout ce qu'il y a de plus chaud, pour preuve voir mes autres écrits, je ne suis pas timide de ce côté là, pour la couleur des yeux de tony, je suis d'accord avec toi, mais en vérifiant auprès de mes autres sources et en mattant bien la série, je crois bien que ses yeux tournent plus au vert... Alors ils seront vert cette fois ci... Désolée... Bisous quand même.

Vanilly: Merci bien de ton passage sur cette mini fic...Et contente de savoir que tu lis le reste aussi parfois...Je persiste et signe, mais il est vrai que je rame un peu... Biz

Non C'est Inutile de Soupirer :


Si pour Tony, la nuit, enfin les quelques heures qui restaient, furent longues, ce ne fut rien en comparaison à la fin de nuit de Gibbs.
Les gestes lents et précis qui devaient parfaire la courbure du bateau, devenaient furieusement sensuels, la texture du bois qui s'adoucissait lui faisait penser à de la peau.
Une peau dorée et douce, qui appelait les caresses, une peau qui aurait pu appartenir à un jeune homme brun et toujours largement bronzé.
La peau de Tony telle qu'il se plaisait à l'imaginer.
"Définitivement pété les plombs Gibbs... Imaginer la texture de la peau de DiNozzo. J'en deviens pathétique. Je ne me reconnais plus.
Je passe mon temps à baver sur lui depuis tout à l'heure. Je me demande qui est ce Jack qui voulait lui parler.
Je me demande à quel moment j'ai basculé dans la plus parfaite crétinerie.
Et désirer un de ses collègue c'est de la pure crétinerie.
Sans compter que ce collègue est un homme, et que je n'ai jamais jeté un regard à un homme. Pas dans cette optique du moins. Pas encore. Mais je sens bien que ça arrive... D'ailleurs Jethro, sois honnête et essaie de persuader la partie basse de ton anatomie de ne pas se mettre au garde à vous à chaque fois que Tony entre dans une pièce... Comme maintenant...
En grommelant dans sa barbe, Gibbs baissa la tête en signe de défaite et avec un soupir laissa tomber sa main le long de son corps, laissant échapper la feuille de papier de verre qui tomba au sol doucement. Il refusait de se laisser aller à une caresse qui pour aussi tentante soit elle, ne lui paraissait pas bien. Il posa son front sur la coque du bateau et ferma les yeux, ordonnant à ses mains de se poser sur le bois doux, l'effort était intense et il n'y parvint que parce que la honte de désirer cette caresse, matait son désir de l'avoir.
Il respira lentement comptant jusqu'à cent, deux cent, mille. Laissant son corps se calmer. "Suffit... Gronda-t-il dans une grimace.
"Suffit... Soupira-t-il une seconde plus tard.
Il abandonna le bateau, et monta se coucher, éteignant la lumière en haut des escaliers, traînant les pieds en se dirigeant vers sa chambre, contrairement à ses habitudes, il laissa tomber ses vêtements à terre, s'en dégageant sans la moindre douceur, évitant de penser. Il se glissa dans la douche et ouvrit l'eau: froide... Très froide, même...
Il parvint a dormir deux à trois petites heures, rien de très inhabituel pour lui.

A six heures à peine, Gibbs entra dans les vestiaires du Ncis, la vapeur d'eau embuait la pièce, une belle voix fredonnait une mélodie connue. Il haussa les épaules, un sourire au coin des lèvres.
Tony se douchait et l'espace d'un bref instant, Jethro se demanda si aller le rejoindre sous la douche serait mal pris... Sans le moindre doute.
Donc direction la salle de repos, faire couler le café, tant pis pour les autres, ils allaient avoir du pétrole liquide à boire.
"Z'ont qu'à arriver plus tôt que moi, c'est tout! Songea Gibbs avec un sourire narquois.
Sourire qui coupa le souffle de Tony. Il était sorti de sa douche et s'était habillé en quatrième vitesse, espérant avoir le temps de préparer le café pour son chef préféré. Gibbs. Son seul chef de toutes façons... Il était à l'entrée de la salle et l'observait, terminant de ranger le café dans le placard, avec ce petit sourire moqueur au coin des lèvres, une étincelle dans le regard de porcelaine bleue.
Tony sentit son estomac faire des noeuds et son coeur manquer quelques battements. Gibbs sentit le regard de Tony posé sur lui et ses épaules de raidirent, il se tendit, se préparant à la vision de DiNozzo avant d'oser se tourner vers lui, l'hésitation à peine visible dans son mouvement.
"Tony...
"Boss... Déjà là? Questionna le jeune agent en entrant dans la pièce.
Gibbs haussa un sourcil, et s'appuya contre le comptoir derrière lui, croisant les bras.
"C'est plutôt à moi de te poser la question. Non? Dit il d'une voix amusée. Douche?
Tony se mit à rire en passant la main dans ses cheveux encore mouillés.
"Excellente déduction... Tu devrais songer à devenir enquêteur...tu sais... rétorqua-t-il.
Un mouvement vif vers lui et il se baissa de justesse, évitant un torchon volant venant de la direction de Gibbs. Un large sourire éclairait son visage et il perdit son regard un bref instant dans le regard vert.
Le silence qui descendit entre eux n'était pas inconfortable, au contraire. Tony avait envie que ce moment dure le plus longtemps possible, mais la sonnerie du téléphone venant du bureau les fit sursauter.
En un instant Gibbs est passé près de Tony, il décroche le téléphone et se présente dans un aboiement. Il hoche la tête et lance un regard à Tony qui comprend et se précipite vers le téléphone, composant le numéro de Cait avant même que Jethro ait raccroché.
"Cait???
"Tony... C'est mon numéro que tu as composé, c'est normal que je sois au bout du fil... Grogne Cait d'une voix encore endormie.
"Je sais que tu adore le son de ma voix de bon matin, mais...
"Quinze minutes DiNozzo! Lance Gibbs en appelant MacGee.
"C'est Gibbs? Demande Cait, bien éveillée cette fois.
"Quinze minutes Cait. Grouilles toi.
"T'es chez Gibbs???
"Nan. Magnes toi, t'as perdu trente secondes. Répond Tony avec un sourire en raccrochant.
"Tony! Tu cherches ce qu'on peut avoir sur la victime. J'appelle Ducky et Abby.
"Bien Chef!
Tony s'installa à son bureau et mit son ordinateur sous tension, quelques minutes plus tard il était plongé dans des fichiers classés secret défense.
Il n'était pas loin des quinze minutes quand Cait fit irruption dans le bureau, cheveux moins soigneusement coiffés que d'habitude et son chemisier mal boutonné.
"Quoi??? Dit elle en voyant le regard de son collègue sur elle.
"Chemisier Cait... MacGee... Bon timing...Gibbs ne va pas râler cette fois... Dit Tony en se levant et en enfilant son blouson.
"Je ne vais pas râler pour quoi DiNozzo? Gronde Jethro en rentrant dans le bureau.
"Pour rien Boss. Pour rien...
"Tony! Voiture! Intime l'homme en lançant le trousseau de clefs.
L'équipe descendit au garage et partit pour sa nouvelle enquête.

De nouveau, il n'était pas loin de minuit quand le bureau se vida de ses occupants. Comme la veille, Tony était à son bureau, attendant que Gibbs se décide à partir. Il était revenu sur son mail et le contemplait, il continua à écrire quelques lignes.
La fenêtre de Messenger s'ouvrit:
"Poussin Bleu?
"Yep.
"Tu réponds ce soir? Moins occupé?
"Comment ça ce soir?
"T'étais pas bavard hier soir, baby...
"Hier soir?
"Ben oui, et je t'ai attendu au club toute la nuit...
"Danny boy n'était pas là?
"Si... Mais tu sais que je rêve de toi Play Boy...
"Pervers... Occupes toi de ton Chouchou. Je tiens à ma peau, et Danny sous ses airs innocents est capable de me tuer sans hésiter...
"Ha ha ha...
"Au fait je n'étais pas là hier soir... Sur messenger en tout cas... Tu es certain que c'était moi?
"latinlover, c'est toi non?
"Yep.
"Alors c'était toi.
"Je te dis...
Tony s'interrompit et lança un regard vers Gibbs.
Hier soir, dans la nuit tout au moins, Gibbs était venu sur son ordinateur, et comme messenger se lançait à l'ouverture... Il était probable que Jack avait "parlé" avec Gibbs.
Tony se sentait mal à l'aise.
"C'était mon boss... T'as dit quoi?
"Heu... Que je t'attendais au club.
"Et?
"Que je t'embrassais...
"C'est tout?
"Heu...
"Jack!
"Avec la langue.
"Je suis mort... Et toi aussi!
"Ok. A un de ces jours mon coeur.
"Mes meilleurs souvenirs à Danny Boy.

La fenêtre de messenger se referma et Tony se renversa sur son siège, fermant les yeux.
Il était dans une sale position, Gibbs avait été là quand Jack avait fait son petit show. Son ami avait le don de gaffer même sans être là... Il était unique.
Et le mettait dans de beaux draps.
Dieu sait ce que Gibbs allait croire après ça, qu'il était homosexuel? Qu'il allait chasser dans les clubs la nuit?
Il ne manquait plus que ça pour baisser encore un peu plus dans son estime.
Déjà qu'il foirait régulièrement dans ses relations avec les autres, sans parler des baffes qu'il prenait à longueur de temps pour ses remarques idiotes...

Le soupir désespéré de Tony fit lever le regard de Gibbs, il se demanda si son ami "Jack" était revenu lui parler, lui ou un autre, les dernières minutes où Tony avait tapé sur son clavier indiquait qu'il discutait avec quelqu'un.
La jalousie lui suggéra de lancer une pique, mais il se mordit la langue à la place. Pas la peine de montrer qu'il avait été indiscret sans faire exprès.
La vie de Tony ne regardait que lui après tout et la seule chose réellement positive là dedans c'est que peut être qu'il ne serait pas forcement contre une relation avec lui.
"Une relation avec toi? Jethro... Tu viens de dire quoi là exactement? Que tu veux une relation avec Tony??? T'es cinglé. Sans le moindre doute. Et dis à l'obsédé d'en bas de se calmer, sinon tu vas devoir passer la nuit ici.
"Tony?
"Boss?
"Tu veux venir chez moi? T'auras pas besoin de venir te doucher ici demain. D'autant que c'est le week end...
"J'ai pas dit ça... J'ai pas dit ça... Mais ça va pas...
"Il a dit quoi? J'ai pas bien compris, il me propose de venir chez lui? J'y crois pas...
"Avec plaisir Gibbs, merci. Répondit Tony avant que Jethro n'ait le temps de revenir sur sa proposition.

*********

Oki, j'avance pas super vite, le prochain risque d'être le dernier.. Vous êtes prévenus...
Nourrir Cet Incroyable Souffle by nardy
Author's Notes:
Tony se cherche et Gibbs aussi...
DISCLAIMER: Je le dis et le répète à l'envie.. Ils ne sont pas à moi... Ne le seront jamais et c'est aussi bien, je continue à fantasmer comme ça...


Rating R dans fort peu de temps, peut être même là...

Le sel de ma vie:

Mes doudous, vous êtes gentilles de venir ici, j'espère juste que vous aimez autant que moi...


******


Nourrir Cet Incroyable Souffle


Dans sa propre maison, Jethro ne se sentait pas à l'aise, dans le salon s'amoncelaient les affaires de Tony, en fait pas grand chose malgré tout, deux sacs et encore pas vraiment grands...

Mais revoir Dinozzo dans son salon lui faisait un drôle d'effet.

Six mois auparavant il l'avait dépanné, encore une fois son appart avait été sinistré, le gaz et l'électricité cette fois, ce qui impliquait à la fois plus d'eau chaude, pas de quoi cuisiner et en fait pas de quoi vivre finalement. Il avait eu pitié et l'avait invité chez lui, le jeune agent avait réussit en l'espace de trois jour à se rendre haïssable.

Et indispensable.

Contre toute attente DiNozzo était un garçon calme, gentil et serviable. Il avait fait son maximum pour ne pas déranger Gibbs dans ses habitudes et avait réussit à provoquer quelques catastrophes malgré tout. Faisant déborder la baignoire, mettant le feu à sa poêle préférée, faisant s'écrouler quelques piles de bois dans la cave...

Tony avait été tellement honteux qu'il avait préparé ses affaires de lui même, préférant partir avant de se faire jeter dehors, et n'avait jamais su que Gibbs ne lui en voulait pas plus que ça en fait.

Bien au contraire. Les quelques jours où le jeune homme avait été là lui avaient fait un bien fou, il commençait à peine, sous ses dehors bourrus, à se rendre compte que la présence de quelqu'un dans sa maison lui plaisait.

Même s'il ne s'agissait pas d'une femme et que c'était Tony. Il était arrivé un soir et avait trouvé la table mise, une sauce fort alléchante mijotant dans la cuisine et un Tony affairé aux fourneaux. La soirée avait été très plaisante, les pâtes fantastiques, et la conversation avait roulé sur des sujets aussi divers que variés, ne s'approchant pas une seule fois de leur travail.

Essayant de faire vraiment connaissance peut être.

Le dernier verre dans le salon, un whisky hors d'âge, Jethro avait eut envie de montrer le bateau, alors il l'avait montré et expliqué à Tony. Lui faisant toucher le bois, respirer la sciure, sentir la courbe des membrures, encore squelette sans coque. Expliquant sa folie, son envie, ce désir insensé de construire un bateau dans un sous sol sans sortie vers le jardin. Ils avaient plaisanté, Tony avait fait ce que lui demandé son chef, il avait fermé les yeux et s'était laissé guider, la main sur la sienne qui avait suivit les courbures du bois blond, l'odeur dans ce sous sol et le corps ferme et chaud de Gibbs contre lui. Lui faisant tourner la tête. Un peu.

Depuis ce jour, Tony avait envahi son espace vital.

Lentement. Subtilement. Enregistrant les bribes d'informations que lâchait Gibbs parfois.

Ajoutant les données à son disque dur personnel.

Fichier crypté.

Nommé: Boss.

Mission: Tout apprendre sur le boss, pour le comprendre sans paroles, devancer ses demandes, déchiffrer ses pensées et ses besoins, ses envies aussi parfois. Etre là pour lui le plus souvent possible. Et ne rien montrer. Ne rien laisser transparaître.

Laisser cette envie monter. Ne pas se faire confiance sur ce coup là. Ne pas écouter le corps. Se dire que ce n'était que l'envie d'être ami avec lui.

Il le respectait tellement, c'était un enquêteur hors pair, un meneur d'homme, tellement droit et intransigeant. Tellement hétéro aussi.

Pour essayer de comprendre il était descendu en ville et avait cherché les endroits ou se retrouvaient les homme qui recherchaient des hommes.

Il n'arrivait pas à penser : homo, moins encore gay.

Il était très circonspect dans ses pensées. Un peu hypocrite peut être. Il avait poussé la porte du bar et s'était senti perdu. Il n'y avait pas que des hommes, mais les femmes elles mêmes étaient entre femmes, et les hommes étaient... en couple avec d'autres hommes.

Tony n'était pas timide, ni naïf, il connaissait les homos, il en avait vu de près plus d'une fois, en avait arrêté parfois, mais ne s'était jamais rendu de lui même dans un bar comme ça. Il s'était senti regardé, déshabillé du regard, il en avait rougi.

Encore un peu honteux, il s'était redressé et avait eut un petit sourire, avant de s'avancer vers le bar. Il avait vu quelques mecs s'écarter pour le laisser passer, un blondinet efféminé était descendu de son tabouret et lui avait laissé sa place, lui faisant un clin d'oeil. Tony en avait avalé de travers, mais avait prit le siège et s'était tourné vers le barman. Celui ci lui avait tendu une bière et d'un geste du menton avait désigné un type au bout du bar, qui avait levé sa bière et lui avait envoyé un grand sourire.

Tony avait eu un frisson. C'était la première fois qu'il se faisait draguer comme ça et ça l'avait rendu nerveux. Il avait eu envie de refuser la bière, mais après tout, rien ne lierait à l'autre, pas pour une bière. Il lui avait signe à son tour et avait commencé à boire. Laissant son regard parcourir la salle, s'arrêtant sur quelques couples suffisamment occupés l'un par l'autre qu'ils ne le voyait pas les observer.

Une seconde bière était venue, d'un autre admirateur à première vue. Tony avait décidé de partir, il ne se sentait pas vraiment prêt a se faire sauter dessus dès la première fois, les regards sur lui commençait à lui peser. Il avait refusé la bière et s'était levé, se frayant un passage entre les gens. Il commençait à respirer, la porte n'était plus qu'à un mètre où deux, quand une main sur son épaule l'avait stoppé net.

Le gars à la bière...

Mais non, c'était un autre homme, plus âgé que lui, les cheveux grisonnants, un sourire amical aux lèvres et une leur de franc amusement dans le regard. Il l'avait escorté dehors, raccompagné à sa voiture et ne s'était présenté que lorsque Tony avait démarré.

"Jack. Avait-il dit avec un sourire.

Tony avait lui aussi donné son nom, un peu hésitant quand même, mais l'autre n'avait rien demandé, rien proposé. Il était reparti vers le club et Tony avait eu le loisir de le regarder un peu mieux, l'homme était grand, mince et probablement sportif. Il lui avait fait penser un peu à Gibbs. Quelque chose de militaire dans son allure.

Ca l'avait fait sourire.

Il ne saurait pas de toutes façons. Il ne reviendrait jamais dans cet endroit.

Et était revenu. Une semaine plus tard, il avait attendu, espérant revoir Jack.

Toujours pas convaincu que les excuses qu'il se donnait étaient bonnes.

Mais il avait envie eu de le revoir.

Et avait attendu.

Longtemps et était reparti après avoir collectionné les bières comme la fois précédente. L'idée n'était pas bonne, ce n'était pas Jack qui allait lui apprendre si il était attiré par les hommes.

Par un homme.

Par Gibbs.

Une fois rentré chez lui, il s'était rendu compte qu'il était déçu de n'avoir pas revu le militaire. Un peu inquiet tout de même de la violence de sa déception, Jack ne lui plaisait pas.

Enfin... Il ne croyait pas. Enfin... Il commençait à se poser des questions et la nuit avait été un peu agitée, il n'avait réussit à s'endormir que très très tôt, non sans avoir du prendre soin d'une érection tenace et malvenue.

Le lendemain au bureau il avait légèrement rougi en croisant Gibbs.

Difficile de penser à son supérieur en jouissant et de se dire qu'il n'était au courant de rien. S'attirant un froncement de sourcil de la part de Jethro et une remarque narquoise de Cait.

C'est alors que son appart avait fait des siennes et que Gibbs l'avait hébergé. Il avait été tellement obsédé par l'homme, qu'il n'avait fait que des bêtises et qu'il avait fuit avant que
la situation ne dérape plus.

Et il avait revu Jack.

Qui lui avait offert une bière cette fois.

Et qui lui avait présenté son petit ami.

Daniel.

Dont il était visiblement très amoureux. Et qui le lui rendait bien, avec une insécurité prononcée toutefois. Il possédait un regard bleu de ciel qui lui rappelait le regard de Gibbs.

Tony avait sympathisé avec le jeune homme. Se liguant avec lui contre Jack, faisant tourner en bourrique le militaire, dès qu'ils en avaient l'occasion. Entretenant un flirt amical aussi.

Les allusions ne dépassant guère le seuil de la décence.

Tony avait eu confirmation du statut de militaire de Jack, par contre il avait été bluffé quand il avait appris que Daniel était archéologue et linguiste et que tous les deux travaillaient sur une base militaire classée secret défense dont ils ne sortaient que pour aller se réfugier chez la soeur de Jack une fois par mois.

L'armée étant la même quelque soit les armes, une relation homosexuelle était assez mal vue dans ses rangs. Et ils devaient s'éloigner pour avoir un semblant de vie normale ensemble. Ils se comportaient comme n'importe quel couple ces jours là, anonymes dans la grande ville à deux mille kilomètres de la base de Cheyenne Mountain.

Tony les avait enviés.

Et voilà, qu'il était de retour chez Gibbs.
Avec nettement plus de certitudes quand à son désir d'être autre chose pour lui qu'un simple collègue.

Mais Jack, au delà de leur flirt, ne lui avait rien appris.

Et surtout pas comment draguer un autre homme.

Et surtout pas comment savoir si il avait un semblant de chance.

Et maintenant avec Gibbs, il ne savait plus comment faire.

"Di Nozzo? Demanda la voix de Jethro, tirant Tony de ses pensées.

"Heu? Oui Boss? Répondit le jeune agent en levant du canapé dans lequel il s'était effondré en arrivant.

"Ta chambre est prête, tu comptes pas dormir sur mon canapé?

"Heu non, je vais me coucher. Merci Boss.

Gibbs se détourna et enleva sa veste en montant l'escalier, il commença à déboutonner sa chemise d'une main, sans se rendre compte que Tony n'avait pas bougé, le regardant de tout ses yeux.

"Tony... Dit l'homme d'une voix plus douce.

"J'arrive boss, j'arrive...

Tony prit ses sacs et grimpa les escaliers, se dirigeant vers la gauche, vers la chambre d'amis qu'il avait occupé la dernière fois.
Il se demanda de nouveau pourquoi Gibbs avait une chambre d'amis, tellement l'homme était solitaire et asocial.
Et la première fois qu'il était rentré dans cette pièce, il avait dû débarrasser les lieux d'une bonne douzaine de cartons, visiblement montés du sous sol quand Gibbs avait décidé de commencer son bateau.
Cette fois, par contre, il n'y avait rien d'autre que le mobilier classique qu'on trouve dans une chambre. Le lit était fait, la pièce sentait bon, pas de poussière.

Une vrai chambre d'ami.
Tony se retourna vers le palier, il eut le choc du regard ciel sur lui, une brève seconde, un hochement de tête, un micro sourire étira la bouche de Gibbs et il entra dans sa chambre.

********

On reste Zen

Bisous
Ne Croire à cet Instant Sublime by nardy
Author's Notes:
Une invitation surprise et des réactions surprenantes.
DISCLAIMER: Pas à moi ces merveilleux personnages, ni ces sublimes comédiens. M'en fiche. Na.


Rating R: Sisisisisisisi

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Ne Croire à cet Instant Sublime


Pas de doute, le lit de la chambre d'ami avait été changé depuis son séjour chez Gibbs, pensa Tony en s'allongeant, pas qu'il ait mal dormi la dernière fois, mais le matelas s'affaissait un peu, ce qui n'était plus le cas.

Celui ci était parfaitement confortable et il se demanda quelles étaient les raisons qui avaient poussé l'homme à faire cet achat.
Une nouvelle conquête peut être? Future épouse numéro 4...
En tout cas ce n'était pas pour lui, c'était certain.

Il n'y aurait pas eu la moindre chance qu'il soit obligé de venir dormir chez Gibbs, si son appart n'avait pas décidé de le jeter à la rue avec la panne du siècle.
Après la dernière fois, Tony n'aurait même pas osé demander, sauf en plaisantant, comme hier matin et la proposition de ce soir avait été aussi bienvenue qu'inattendue.
Il essaya de ne penser à rien avant de dormir.

Rien.
Ouaips.
Pas à Gibbs du moins.

Moins de dix pas plus loin et dans un pyjama qui s'il était de la même sorte que le sien, était tout sauf matériel.
Tony aimait le toucher des draps sur sa peau, encore plus en constatant que Gibbs était loin d'avoir des goûts aussi spartiates qu'il le montrait. Le linge de lit était en lin d'Egypte. Il en reconnaissait la texture. Il en avait de semblables chez lui. Mais ils lui semblaient un peu étranges dans cette chambre et dans cette maison.

Gibbs ne se souciait pas de ses invités à ce point, la chambre devait réellement prête pour une des conquêtes de Jethro, probablement la rousse amie à la mercedes.

La pensée calma un peu les ardeurs de Tony, bien que de laisser à son imagination le soin de penser à ce que Gibbs pouvait faire dans un lit, même avec une femme...

N'était en rien une façon de calmer les choses.

Laisser ses pensées tourner dans sa tête et ses mains se promener sur son corps, penser à un regard bleu de porcelaine, à un visage fermé, mais tellement attirant quand un sourire inattendu le détendait. A ces mains solides et élégantes, pas les mains d'un travailleur manuel, reniant ce bateau fantôme dans le sous sol.

La sensualité de ses gestes lorsqu'il ponçait les membrures.

La douceur de ses mains quand il les avait posé sur lui, prenant son visage à deux mains et le réconfortant après son enlèvement avec Atlas. Encore heureux qu'il ait plaisanté avec MacGee après, ça avait permis à Tony de se remettre de cette émotion là. Même si la plaisanterie avait été un peu acide.

Tony avait eut le coeur entre les dents, il avait tellement eut envie que Gibbs l'embrasse là. Devant tout le monde, dans le bureau.

C'était la première fois, cette sensation l'avait laminé. Il avait commencé à se poser des questions.
Secouant la tête, Tony se redressa, enfila rapidement son jean et ouvrit la porte, celle de Gibbs était entrebâillée, il résista à l'envie de jeter un coup d'oeil à l'intérieur, de toutes façons, avec la disposition des meubles, il n'y avait rien qu'il puisse voir de cet endroit.

Il descendit doucement au salon et s'installa dans le canapé avec son portable. Il s'était branché sur la prise téléphonique et lança son navigateur, espérant tomber sur Jack. Même quand il n'était pas à DC, il se branchait parfois et chattait avec Tony.
Coup de chance, la fenêtre Messenger s'ouvrit:

J :"Hello Latin Boy.
T :"Salut à toi Silverfox.
D :"Hello itou.
T: "Dany boy, je me doutais bien que tu étais avec le vieux ronchon.
J: "Hey... C'est qui le ronchon????
T: "Personne Jack... Personne...


Tony sourit en écrivant , il imaginait tout à fait l'air faussement scandalisé de Jack et la grimace de Daniel, les deux hommes lui manquaient et il aurait volontiers passé un moment en boite avec eux, pour essayer d'oublier les dernières enquêtes, ainsi que la traîtrise de son appartement, et plus encore, le fait de se retrouver hébergé par Gibbs...

T: "Colorado?
J: "Yep...
D: "Tu sors ce soir?
T: "Nope. Je suis chez un baby-sitter un peu spécial.
J:" Qui?
T:" Mon boss.
D: "Enfin rencontré l'amour de ta vie?
T: "Oui et non.
J: "Ton fameux"homme mystérieux?"
T: "Yep
J: "Tu l'as enfin dragué?


Tony rit doucement:

T: "Non, pas la moindre chance je te l'ai déjà dit. Mais il m'a ouvert sa porte...
J: "Et?
T: "Prêté sa chambre d'amis...
D: "Pffff.
J: "Et Pfff aussi....
T: " Vous êtes mignons, vous, mais je suis persuadé que vous avez pas mal hésité avant de vous trouver... Non?
J: "Dany est en train de rougir... Tony je t'adore. Enfin J'adore quand Danyboy est dans cet état avec cet air encore innocent...
D: "Je ne suis pas innocent !!!!! Et je ne rougis pas en plus....
J: "Je te promets Tony, qu'il rougit mon Danyboy.... ( Je sais je suis un peu sadique)


Tony rit de nouveau, il voyait tout à fait la tête que devait avoir son ami et probablement la grimace démoniaque de O'Neil.

T: " J'imagine tout à fait Daniel....
J: "Pour que ton imagination soit au top, laisses moi te le décrire: Il est en boxer, torse nu, assis sur mes cuisses, jambes écartées...


Tony eut un hoquet, il n'avait jamais joué à ce jeu là avec Jack, et même si le militaire le draguait un peu, il savait qu'il ne ferait rien.
Mais là... avec la distance, ce n'était pas pareil...
T:" Et? Tu le caresses?
J:" Dis moi ce que tu veux que je lui fasses.
T:"Danyboy?
D:" Ok. Je joue le jeu.
J:" Il est excité, je peux te le dire, mais c'est lui qui va écrire à partir de maintenant, j'ai la sensation que je ne vais plus pouvoir le faire....Lol


Tony se sentit rougir à son tour, le clin d'oeil de Jack était presque réel et il se redressa un peu, jetant un coup d'oeil rapide vers l'escalier, pas de Gibbs.
OK, il respira profondément et se lança.

T:" Caresses le, lentement, ses épaules, son dos... Embrasses le. Là entre les épaules. Dis moi ce que tu ressens Daniel...
D: "C'est... Intense. Il parcours mon dos de baisers, et j'ai l'impression qu'il a quatre mains...
T: " Jack... Passes tes mains sur son torse, la pointe de ses seins...
D: " Tony!!!!
T: " Continue à l'embrasser, remonte le long de son dos, dans son cou, et descend tes mains sur son ventre, caresse le. Sans toucher sa queue.
D: "Tony.... Je te hais.


Un petit rire chassa la gêne dans laquelle se trouvait Tony, il commençait à se sentir à l'étroit dans son jean.
Finalement c'était très érotique comme jeu.

T: "Mais non, Danyboy... Tu aimes ça, je suis certain. Jack, caresses le, fais le gémir de frustration, pince ses seins.
D: "...............
J: " Il est plus qu'à point... Il va mordre si je ne m'occupe pas de lui.
T: " Non.
D:" Sadique.
T:" Oui. Je veux que tu te lèves de ses cuisses et que tu te penches, Jack va te préparer.
D:"Avec ses doigts?
T:" Et sa langue... Si il est d'accord.
D:"fhiuqiuzerqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqf
T:" Daniel?
D:"Désolé, je m'agrippe comme je peux.............. Je vais craquer avant qu'il ne soit en moi...
T:" Non. Tu attends que je te l'autorise.
D:" Tonnnnnnnyyyyyyyyyyyyyy!!!!!!!!!!!!!!!!!!
T:" Il te fait quoi?
D:" Ce que tu lui as demandé... Il m'ouvre, avec sa langue et ses doigts...
T:" Combien?
D:......
D:..........
D:" Trois....... Je t'en supplie Tony.........
T: " C'est toi qui t'assois sur lui. Et c'est toi qui bouge...
D:"Putain!!!!!!!!!Tony........... Je peukldsfjqssdj
T:" J'ai pitié, jouis pour moi...


Tony était tellement excité qu'il ne se rendit pas compte qu'il se caressait, il ferma les yeux en imaginant ses amis se donner du plaisir, Daniel lui obéissant, et s'empalant sur le sexe de Jack.

La position le faisait fantasmer, il s'y voyait, seule différence, mais de taille, ce n'était pas Jack mais Gibbs qui le remplissait. Qui le caressait, le mordait et le marquait.
Quelques secondes plus tard, il grogna en atteignant son plaisir. Refermant son poing sur son sexe, contenant de son mieux son sperme, il ne tenait pas spécialement à tacher le canapé de Gibbs. Déjà qu'en reprenant ses esprits, il se trouvait un peu stupide d'avoir fait ça... Il jeta un oeil sur son portable et vit que la fenêtre de messenger clignotait toujours.
JD:" Merci Tony... Bonne nuit Lover boy.
T:" Tout le plaisir était pour moi.... Bonne nuit les tourtereaux.


"Cybersex Tony? Demanda la voix de Gibbs, faisant sursauter Tony qui rabattit l'écran de son portable brutalement.
"Boss? Coassa le jeune agent en se retournant, les joues en feu, il croisa le regard de son supérieur et baissa la tête: pris la main dans le pantalon. Il ne savait plus quoi faire.

Avec un sourire narquois Jethro fit le tour du salon.

"Ne bouges pas. Attends.

Il fourragea dans un tiroir et revint vers Tony avec un paquet de mouchoirs en papiers.

"Tiens. Ne salis pas les coussins.
"Heu...Merci...

Le regard bleu porcelaine brillait un peu trop, l'amusement mêlé d'excitation qui s'y lisait, fit rougir Tony encore un peu plus.

"Tu...

Gibbs se détourna, le laissant se nettoyer. Il se rendit dans la cuisine et Tony l'entendit préparer du café. Il jura doucement en se levant et en refermant son pantalon, les kleenex souillés dans la main, il hésita. Mais il rejoignit son patron dans la cuisine et le vit appuyé au comptoir, sans un mot, il tendit le bras et ouvrit la poubelle. Tony y jeta les mouchoirs. Il se demandait si allait un jour arrêter de rougir, parce que là, c'était assez mal parti.
Evidement, il n'y avait que lui pour se faire surprendre en pleine masturbation par l'homme sur lequel il fantasmait depuis des mois.
Non, correction, en plein cybersex.
Encore plus humiliant.

"Je suis désolé...

Gibbs leva un sourcil. L'air étonné.

"Enfin, pour, avoir, dans ton salon... Heu..; je...

L'homme le laissa patauger dans ses explications sans montrer le moindre intérêt.
Puis Tony se tut et s'appuya lui aussi contre le comptoir.
Le silence n'était troublé que par le bruit du percolateur, la bonne odeur du café envahissant la cuisine.

"Café, DiNozzo?

Tony hocha la tête, si Gibbs revenait au DiNozzo, c'était pas forcement un bon signe, et le jeune homme attendit que ne tombe l'ordre d'évacuer les lieux le plus vite possible.

"Boss?? Je suis désolé... Je vais rassembler mes affaires, je...
"Et? Tu vas aller où?
"J'en sais rien, dans un motel... Un hôtel. Je verrais demain pour la suite...

Tony vit une main munie d'un mug avancer vers lui, il se saisit de la tasse et réchauffa ses mains autours.
Il avait froid d'un coup, il était torse nu dans la cuisine et la chaleur de l'excitation de tout à l'heure avait disparue.

"Je ne te demande pas de partir Tony. Dit Gibbs tranquillement. Uniquement de faire ça dans ta chambre...

Une fois encore Tony se sentit rougir, il releva le visage et se perdit dans le regard de l'homme posé sur lui.

"Désolé...
"Suffit, tu ne vas pas t'excuser toute la nuit... Il n'y a rien que je ne puisse comprendre. Quoique... Je ne pensais pas que le cybersex soit un truc qui te convienne.
"A dire vrai... c'était la première fois... Dit Tony en marmonnant.
"Et?
"Ben...

Gibbs leva une main et secoua la tête en souriant.

"Non, je retire la question. Visiblement c'était intéressant...

Tony rit en croisant le regard bleu. Il se sentait moins mal à l'aise brusquement, moins dans la peau d'un adolescent qui vient de se faire pincer par son père.

"Assez... Déjà essayé?

Le sourcil de Gibbs se leva de nouveau et il manqua s'étrangler en avalant sa gorger de café.

"Moi?

Tony éclata de rire cette fois, il secoua la tête.

"Cette fois c'est moi qui retire la question... C'est vrai que t'es plutôt du genre à épouser, alors le sexe par internet...
"DiNozzo!!!
"Désolé Boss. Parvint à dire le jeune homme en arrêtant de rire.
"Et je ne suis pas que du genre à épouser en plus. Grogna Jethro par dessus sa tasse.
"Des exemples?? Concrets je veux dire... Dit Tony doucement.

Gibbs ne répondit pas, se contentant de fixer son jeune agent.

"Tony... Je ne sais pas si je suis du genre à épouser, mais si tu continue à me regarder comme ça, je vais te sauter dessus et tu verras bien...

"Conversation terminée, Tony. Au lit.

Le jeune homme posa sa tasse et sans insister, il remonta dans sa chambre. Jethro ne l'avait pas suivi. Il tendit l'oreille et s'allongea. Il était sur le point de s'endormir quand il repensa à son portable qu'il n'avait ni éteint, ni déconnecté d'internet.
Il hésita un instant, puis se dit que Gibbs n'était pas du genre à remarquer un détail de cet ordre, il paierait la connexion internet et c'était tout. Il se laissa glisser dans le sommeil, épuisé, tant par sa journée, que par l'intermède sexuel et par sa conversation insolite avec Gibbs.

Contrairement à ce que pensait Tony, Gibbs s'était rendu compte que son jeune ami n'avait pas éteint son portable et il attendit quelques minutes, s'assurant qu'il ne redescendrait pas, avant de prendre l'ordinateur et de l'ouvrir. Comme la dernière fois la fenêtre de messenger était ouverte, même si elle était inactive. Sans grand scrupules, Gibbs fit remonter le curseur au début de la conversation et lut le dialogue.

Deux fois.

C'était chaud, il devait l'avouer. Excitant. Excitant de penser que Tony avait pris son plaisir devant ça.
Par contre, la petite phrase du début concernant "l'homme mystérieux" lui fit l'effet d'un coup de poing. Il n'aurait pas pensé que Tony soit amoureux d'un homme.
Il était jaloux de cet homme qui avait la chance que Tony soit attiré par lui.
En fait il se demandait pourquoi il était venu chez lui puisque cet homme l'avait visiblement hébergé la veille.
Avec un soupir désolé il se dit que Tony n'avait tout simplement pas osé lui dire non.

Il referma l'ordinateur après avoir déconnecté internet et l'avoir éteint.
Il hésita, se demandant si il allait se recoucher ou aller se perdre dans le travail manuel.

Le bateau gagna et il descendit les escaliers lentement, une tasse de café encore à la main, mais pour une fois, il abandonna ses résolutions et s'assit sur une des marches et laissa son regard errer dans le sous sol. Revoyant avec une précision douloureuse, la fois où iil avait montré et expliqué le bateau à Tony, le pressant doucement contre une des membrures, sa main sur la sienne, lui faisant caresser le bois. Engrangeant les sensations de ce corps contre le sien. Fournissant un matériel unique à ses nuits de solitude.

Il allait pouvoir y ajouter la vision d'un Tony en train de se donner du plaisir, les joues légèrement rougies, le souffle court, le visage extatique. Le simple souvenir de cette vision le fit grogner, sa main n'eut que le temps de se poser sur sexe, il jouit dans son pantalon. Le souffle court.

"J'ai pas fais ça depuis mon adolescence... Même pas eu besoin de me toucher... Tony... Qu'est ce que tu me fais faire??

*****

M cette fois ci non???

J'espère que vous n'êtes pas déçues???


Bisoumouchous
End Notes:
Pas de trucs spéciaux. preshlash
Ni le Ciel, ni l'Illusion d'une Suite by nardy
DISCLAIMER: J'ai beau faire, ils ne sont pas à moi, ni les comédiens, ni les persos... Pfff.... Remarquez, les nuits sont beaucoups plus calmes sans ça....

Rating NC-17: Je crois bien que je vais arriver à faire un lemon un de ces jours.... Arf

Le sel de ma vie: Merci encore de venir sur ces délires là... J'aime qu'on aime ce que je commet....


********

Ni le Ciel ni l'Illusion d'une Suite


Gibbs était remonté doucement dans sa chambre, grace en soit rendue à Tony et ses exhibitons ce soir, il se trouvait avec un caleçon plus que souillé et l'impression d'avoir 16 ans tout au plus.

"Et encore à 16 ans on sait pourquoi on arrive pas à se contrôler... Tandis que toi à ton age, tu devrais pouvoir te retenir... Surtout vis à vis d'un homme. D'un homme comme Tony. D'une beauté à couper le souffle, d'une intelligence rare et d'une fidélité à toute épreuve. En amitié du moins. Pour le reste, avec les conquêtes dont il se vante à temps complet, il y a des doutes.

Le sourire amusé adoucit les traits de Jethro l'espace d'un instant, il se glissa dans la salle de bain et déshabilla rapidement. Une douche rapide l'aida à de se remettre les idées en place et à retrouver une apparence plus digne, il enroula une serviette autours de ses hanches et ouvrit la porte de la salle de bain, pour se trouver nez à nez avec Tony.

Le jeune agent était encore en jeans, torse nu, une légère rougeur sur les joues.
Le regard vert se fixa sur le regard bleu porcelaine et le silence les enveloppa. Rien de bien inhabituel entre eux. Un peu insolite à cet instant là, mais rien de plus.

Tony s'était écarté et Gibbs était passé.

Le regard de son agent avait fait frissonner le leader, il avait fermé la porte de sa chambre et s'y était appuyé. La chair de poule hérissait les poils de ses bras, et bingo.

Il remettait ça.

D'accord, il n'avait pas eu de relation suivie depuis son dernier divorce et encore moins depuis qu'il s'était rendu compte que Tony comptait un peu trop à ses yeux. Mais deux érections en moins d'une demie heure, il y allait fort.

Tony n'était pas resté insensible à la vision de Gibbs en tenue plus que légère et se tenait de l'autre côté de la porte de la chambre, mains appuyées contre les montants et son front brûlant sur le bois du panneau. Le souffle entre les dents, une envie d'entrer et de faire des folies. De lui dire ce qu'il n'avait pas encore osé s'avouer à lui même.

Qu'il avait envie... de faire... l'amour... avec son chef...

Mauvaise idée.
Très mauvaise idée.
Surtout que le chef en question devait connaître au moins cent méthodes pour tuer un homme à mains nues. Et probablement que cinquante d'entre elles étaient douloureuses. Très douloureuses même.

Et pourtant...

Il abandonna l'idée et se rendit à son tour dans la salle de bain, l'envie d'uriner qui l'avait réveillé était encore assez présente et malgré la rencontre avec Gibbs, il devait impérativement se soulager avant de se recoucher. Et lui emprunter une serviette de toilette par la même occasion pour ses "plaisirs" nocturnes.

Parce que de visionner encore et encore les gouttelettes d'eau qui paradaient sur la poitrine de l'ex militaire, allait le mener à une seconde séance de travaux manuels, il en était certain.

Tony se réveilla à son heure habituelle, il était six heures et il faisait encore noir. Il décida de rester un peu au lit, après tout, c'était le week end et même si il avait envie d'aller courir pour évacuer la tension des derniers jours, il ne connaissait pas suffisamment les environs pour y aller de nuit.

Il repensa à la soirée pour le moins bizarre qu'il avait eu la veille.

Chez Gibbs. Encore. Et dans des circonstances plus... enfin moins... Il ne savait pas vraiment.

Bon le sommeil le fuyait, rien à faire, il se leva et mit son short et ses tennis, un vieux tee shirt à manches longues, et descendit le plus doucement possible. En passant dans le salon il lança un coup d'oeil sur son portable, il eut une petite grimace, il n'était plus à l'endroit où il l'avait laissé quand Gibbs l'avait surpris.

Donc... Ledit Gibbs l'avait déplacé. Voire même ouvert...

"Et merde... Dit il dans un souffle.

Il prit l'ordinateur et s'installa sur la table de la cuisine, en ouvrant l'écran il eut confirmation que quelqu'un avait éteint le portable, il le mit sous tension quand même, quelques minutes d'attente et le bureau s'ouvrit, rien d'affiché, la fenêtre du messenger avait été refermée.
Il ferma les yeux et eut un soupir un peu désolé.
Bon, de toutes façons, avec sa performance de la veille, Gibbs devait se poser des questions sur sa santé mentale, OK, maintenant, il n'avait plus le moindre doute qu'il était gay, ou du moins très intéressé par les hommes, vu le petit jeu de Jack.
Et... ben si il ne le virait pas dans l'instant, c'est que Gibbs avait l'esprit plus ouvert qu'il ne le pensait. Pas la peine de se faire du mauvais sang, il saurait toujours assez tôt.

Un coup d'oeil vers la fenêtre lui montra une faible lueur, le jour se décidait à se lever. Il abandonna le portable et sortit dans le petit matin. Il faisait un peu froid, mais Tony savait qu'il se réchaufferait rapidement, il s'élança, d'une foulée sûre et décidée. Prenant vers la droite, courant le long d'un trottoir quasi inexistant pendant quelques centaines de mètres. Puis il s'enfonça dans les rues adjacentes et trouva sa vitesse de croisière.

***

Jethro avait entendu Tony descendre, mais il avait résisté à l'envie de le voir et était resté dans sa chambre, il s'était mis à potasser un bouquin de construction marine, attendant patiemment que le jeune homme remonte.
Ou sorte.
Au bruit discret de la porte d'entrée, Gibbs constata que Tony avait opté pour la seconde solution.
Il se décida à se lever à son tour, petit tour à la salle de bain, se glisser dans un vieux jean déchiré et un ancien tee-shirt des marines et descendre.

Il se rendit dans la cuisine et haussa un sourcil en voyant l'ordinateur portable sur la table de la cuisine, donc Tony avait vu.

Il savait qu'il savait.

Leur prochaine rencontre promettait d'être intéressante.

Un petit sourire ironique aux lèvres, l'homme mit le café à couler. Il débarrassa la table et déposa l'ordinateur sur l'un des comptoir de la cuisine, il dressa le couvert et but une première tasse de café. Puis se lança dans la préparation d'un petit déjeuner plus substantiel que ce qu'il avait l'habitude de prendre. Il savait que Tony aimait manger le matin, surtout en revenant de courir, il était généralement affamé. Encore un petit détail qu'il avait gardé de leur brève cohabitation.

Il se demanda si Tony avait remarqué pour le lit. Il l'avait commandé quand il lui avait fait remarquer que le matelas était affaissé et ne l'avait réceptionné qu'après son départ.

Il ne l'avait même pas essayé, c'était le lit de Tony dans son esprit et ça l'était resté. Il avait sur une impulsion, acheté un set de draps en lin, du même genre que ceux que son agent avait chez lui. Et l'avait installé sur ce lit là. Comme ça. Sans raison aucune. Peut être avec un vague espoir que cette chambre resserve un jour.

La chambre de Tony.

Et la chance avait joué. Il était de retour chez lui.

Et sans la moindre chance, puisqu'il était amoureux.
D'un homme.
Le sentiment était complexe a analyser.
En fait, non, c'était même d'une simplicité monstrueuse, il était jaloux. Tout simplement.

Il avait foutument envie de serrer Tony contre lui et de le...

Ouais, bon pour ce qui concernait les détails pratiques, il
verrait plus tard, parce qu'il n'était pas au top dans ce type de relations.

Basiquement, il savait comment ça marchait, il était pas stupide non plus, mais dans la pratique, il avait un peu de mal à imaginer le corps nu d'un homme contre le sien.

Et.. Heu, les caresses... enfin les gestes...
Ok.

Il laissait tomber, les omelettes étaient prête a être cuites, le couvert mis, le café... bu.

Ok, il n'avait plus qu' à mettre une seconde cafetière en route.

Et à attendre que Tony rentre. Il allait patienter dans le soubassement, encore et toujours du ponçage à faire sur le bateau.
Une demie heure plus tard, il entendit la porte d'entrée claquer, et les pas de Tony dans le couloir.

"Hey boss! Cria le jeune homme à l'entrée de la cave, Je vais me doucher, j'en ai pour cinq minutes...
"Ok Tony, je vais terminer le petit dej! Répondit Jethro avec un sourire.

Il remonta dans sa cuisine et mit les omelettes à cuire, il fit sauter quelques toasts et remplit les verres de jus d'orange.

Il entendait le bruit de l'eau dans la salle de bain et essayait de ne pas penser à Tony sous la douche.
Sans grand succès.

"Boss? Dit Tony en entrant dans la cuisine et en approchant de la cuisinière ou terminaient de dorer les omelettes. Hummm , ça sent bon... .

Il tendit la main pour voler un bout de bacon dans la seconde poêle et une main implacable vint arrêter son poignet au vol, le visage qui se tourna vers le sien était souriant et un clin d'oeil effaça la dureté du geste.

"A table Tony, pas dans la poêle.

Le temps s'arrêta un bref instant, ils étaient si proches. La main de Gibbs sur la sienne, sa chaleur contre lui... Il avait envie de franchir le pas et de poser un baiser sur ses lèvres.

"Je...je... D'accord Jethro. Dit il d'une voix rauque. Sans bouger pour autant.
Il le regarda éteindre le gaz sous les deux poêles et se tourner vers lui.
Sans bouger non plus, lui faisant face. Quelques instants.
Avant de poser une main sur sa hanche et de l'attirer à lui.

Le bref contact de leurs bouches.
Le sourire de Tony, timide et peu assuré.
Il avait envie de recommencer, mais se demandait si ce serait bienvenu. Gibbs prit la décision pour lui et pour aussi bizarre que soit la sensation d'embrasser un homme, il recommença.

Un peu plus insistant cette fois ci, bougeant un peu son visage, afin de pouvoir approfondir le baiser. Sa langue vint lécher les lèvres de Tony, les faisant s'ouvrir sous la douce poussée. Le gémissement de Tony le fit sourire et il prit ça pour une autorisation, et décida de cartographier la bouche du jeune homme, de mémoire et de la langue uniquement. Les mains de Jethro se glissèrent sous le tee-shirt de Tony, le faisant frissonner.

Découvrant la sensation d'un torse ferme et masculin sous ses paumes. Loin des courbes et de la douceur d'une femme. Excitant.

A son tour, Tony se décida à toucher ce qui était enfin contre lui.

Ce dont il rêvait depuis longtemps.

Leroy Jethro Gibbs.

A lui.
Enfin.
Ses mains tremblaient en passant sous le vieux tee-shirt délavé. Et en se posant sur les hanches de l'ex marine.

Bizarre pour lui aussi d'embrasser un homme, en sachant vraiment qui il embrassait cette fois ci.

Pas comme avec Voss.
Amanda.
Peu importait.

Quelques minutes passèrent, ponctuées de baisers, de moins en moins empruntés.

La perfection naissant de la pratique.

Les mains, exploratrices encore timides. Ils ne n'étaient pas encore complètement prêts à sauter le pas. Pas dans la cuisine du moins.

"Hey, toi. Dit Gibbs doucement. En éloignant son visage de celui de Tony, même si celui ci suivit le mouvement, refusant de le laisser.

Posant son front sur son épaule. Soupirant. Ca y était. Gibbs avait retrouvé ses esprits et il allait le virer.
La main qui caressait son dos, ne disait pas vraiment la même chose. Mais Tony ne s'en rendait pas compte. Tellement il était peu sûr de lui.

"Boss?
"Petit déjeuner. Ca va être froid. Assieds toi.
"Veux pas. Grogna Tony doucement.
"Je ne vais pas m'enfuir. Ni changer d'avis Tony. Je serais encore là après le petit déjeuner.
"T'es sûr?
"Certain.

Il se laissa faire et recula lentement, il alla s'asseoir, regardant Gibbs terminer de servir le petit déjeuner, lui versant une tasse de café, poussant vers lui, le sucre et la crème. Avant de se servir à son tour.

Il se pencha et embrassa légèrement Tony sur la bouche avant de prendre place à table.

"Mange.
"Bien chef.
"Tony...

Avec une grimace, Tony attaqua son omelette et son bacon, le repas fut avalé en quelques minutes d'un silence agréable.
Ils débarrassèrent la table avant de passer dans le salon. Gibbs suivait Tony, l'ordinateur portable entre ses mains.

Lorsque le jeune agent lui fit face et vit l'ordinateur, son visage se décomposa. Il fit quelques pas à reculons, heurtant une table basse et un fauteuil dans le processus.

"Tony, du calme, dit Jethro en déposant l'ordi sur la table basse en question. Je ne vais pas te manger.
"Mais... heu...Je...
"T'as pas de comptes à me rendre non plus tu sais.

L'italien secoua la tête, la même insécurité au fond du regard. Il avait été trop de fois blessé à ce genre de jeu.

"Une seule question. Ok? Demanda l'ancien marine en se rapprochant doucement de Tony comme d'un enfant effrayé.

Il hocha la tête, la gorge trop serrée pour parler.

"Je veux une réponse franche, d'accord? Insista Gibbs doucement. Tony??
"Ok boss. Parvint à murmurer le jeune homme.
"Je suis tombé sur ton messenger, j'ai vu que tu parlais d'un homme. Qui t'avait ouvert sa porte. Je... je ne sais pas si j'ai vraiment envie de passer en seconde position. Même si ce que... enfin...

Gibbs était nerveux, à court de parole, ce qui ne devait pas lui arriver souvent et Tony était tellement inquiet qu'il mit un long moment à réaliser de quoi lui parlait son boss.

"Hey... Boss. Non je te promets, il n'y a personne d'autre. Personne d'autre que toi. C'est de toi dont je parlais.
"Moi?

Le regard de Gibbs était incrédule.

"Moi? C'est une blague?
"Qu'est ce que tu croyais? Que je sautais sur tout ce qui bouge? Rétorqua Tony, blessé. Je sais que j'ai cette réputation avec les filles, pourquoi pas, mais pas avec les hommes. T'es... T'es le premier. Et c'est déjà pas facile d'admettre que l'on est attiré par un homme, encore moins son supérieur, alors un autre... Mais je le savais... Même pas la peine d'espérer.

Avec un haussement d'épaules désabusé, Tony contourna le canapé et sortit de la pièce.

"Tony!
"...
"Tony!!! Insista Gibbs de sa voix "je suis foutument en rogne et t'es prié de pas insister sinon je te file une dérouillée"
"Quoi? Cria Tony de l'escalier.
"Reviens ici!
"Non! Je bosse pas et j'ai pas à t'obéir! Alors je m'en vais! C'est tout!

Un grondement rauque lui répondit et Gibbs grimpa les escaliers quatre à quatre. Ouvrant la porte de la chambre d'amis à la volée, la faisant claquer contre le mur.
Tony remplissait son sac de voyage. Il releva à peine la tête, un regard assassin filtrant de sous ses paupières.

"Désolé d'avoir pu croire que je pouvais t'intéresser! Lança-t-il d'une voix sourde.
"Tony! Hurla Gibbs en se saisissant du sac et en l'envoyant valser à l'autre bout de la pièce.
"Quoi! Répondit il de la même manière.
"Arrête! J'ai eu tort. Je suis désolé. Les mots étaient à peine audibles.

Le souffle court, la rage encore a fleur de peau, Tony attendit. Croisant ses bras sur sa poitrine, se redressant de toute sa hauteur. Le regard noir.
Gibbs se rapprocha, il faisait presque une tête de moins de que son agent, lorsqu'il était dans cette attitude de défi.

"T'es foutument sexy quand t'es en rogne, tu sais ça? Dit Gibbs en se collant à lui. Agrippant une poignée de cheveux et baissant la tête de Tony vers lui.
L'embrassant à pleine bouche, sans subtilité, ni douceur, uniquement pour marquer sa possession: Tony était à lui.

Et il n'avait pas l'intention que ça change.

"Gibbssss..... Marmonna le jeune homme en fermant les yeux et en se relaxant immédiatement.
"Mmmm.

Jethro poussa son compagnon sur le lit, le laissant s'allonger, avant de le rejoindre, une hésitation minime, mais indéniable: il y était.

Avec Tony et dans un lit.

Restait à improviser et à découvrir ce qu'on pouvait faire avec un autre soi-même.

Gibbs enleva son tee shirt et s'allongea à côté de lui, ils se faisaient face, chacun appuyé sur un coude, se détaillant, Tony suivit son exemple et se défit de son tee-shirt lui aussi.

Offrant à Gibbs une vue imprenable sur son torse.
Qui tendit la main, et doucement, avec révérence, effleura la toison brune et douce sur la poitrine de Tony, du dos de sa main. Avant de se décider à oser une vrai caresse et de poser sa main, doigts écartés, au centre de ce torse qui était à lui.

Lentement. Découvrant. La sensation de ces poils qui n'étaient pas les siens, sous sa main.

Tony se décida lui aussi et posa une main aventureuse sur la hanche de Gibbs, reposant à cheval sur la peau et le tissu du jean's.
Avant de glisser ses doigts entre ce tissu et cette peau. Tout doucement, en retenant son souffle. Le regard bleu pâle ayant tourné au noir, à mesure que ses pupilles se dilataient.

La mains descendit, le long de la ceinture du pantalon et se posa au creux du ventre. Près du nombril, sur un doux tapis de poils gris.

Sans ce concerter, ils avancèrent en même temps l'un vers l'autre et reprirent l'entraînement au niveau des baisers.

Tony bascula Jethro sur le dos et s'allongea à demi sur lui, une jambe nouée à l'une des siennes, il caressa son visage, la barbe matinale moins douce qu'il ne l'imaginait.

Les cheveux gris, infiniment plus doux que ce qu'il pensait.
Il se sentait entreprenant, il avait envie d'explorer le corps sous le sien, et comme Jethro semblait décidé à se laisser faire...

"Je peux?? Marmonna Tony en continuant à couvrir son corps de baiser légers.

Une sorte de grondement lui répondit, lui arrachant un petit sourire.

Il ne comprenait pas.
Pas complètement et s'en fichait à dire vrai.
Jethro était un Alpha, il le sentait, il le savait et c'est probablement ce qui l'avait attiré en premier chez lui, cette envie d'être sous ses ordres. De lui obéir aveuglément.

Et pourtant à cet instant, c'est lui qui initiait leurs premières caresses... Après tout... Si c'était ce que voulait... Son mâle... Il lui obéissait.

Lentement il posa sa main sur le jean's de Gibbs. Il dégrafa le pantalon très doucement, pas habitué à ressentir la proximité d'une érection qui n'était pas la sienne.

Sans faire preuve d'une témérité extraordinaire, il continua, se sentant rougir en insinuant sa main dans l'ouverture du pantalon, et devenant écarlate en découvrant la peau nue.

"Commando? Hein? Dit il avec un sourire canaille.
"DiNozzo... Gronda Jethro de nouveau, une légère rougeur envahissant ses joues.
"T'as raison, c'est plus rapide comme ça... Approuva Tony en reprenant ses baisers.

Sous sa main il pouvait sentir le membre dur de son compagnon et de savoir que c'était lui qui le mettait dans cet état le rendit assez fier. La peau douce glissa sous ses caresses et il tenta maladroitement de le masturber sans quitter sa position.

Il enfouit finalement son visage dans le cou de Jethro en grognant de frustration.

"Pas pratique...

Finalement, Gibbs se décida à bouger, il caressa le dos de Tony doucement, et le fit basculer sous lui. Il se reposa sur ses bras tendus et fixa le visage de l'autre homme, détaillant les lèvres rouges, le nez fin, les yeux sublimes.

La tignasse en désordre et les joues rouges...

D'un mouvement un peu brusque, il se leva et vit le regard perdu de Tony. Il se repencha sur lui et l'embrassa rapidement avant de terminer d'enlever son pantalon. Et fit de même avec son presque amant, ses mains un peu tremblantes sur la boucle de la ceinture du jean's, il fit sauter les boutons de la braguette et fit glisser le pantalon le long des jambes musclées de Tony, enlevant son boxer en même temps.

Le laissant nu et à son entière appréciation.

Il vint le rejoindre sur le lit. Timide dans ses gestes, dans ses envies. Il tendit la main et la posa sur la virilité tendue pour lui, arrachant un autre grognement au jeune homme.

"Jethro... Viens...

L'ex marine obéit à cet ordre doucement murmuré et vint se rallonger sur Tony, écartant ses jambes et se positionnant entre elles.
Alignant leurs sexes, les faisant se toucher, déclenchant un frisson commun.
La friction de leurs corps leur arracha les mêmes sons. Les mêmes désirs d'aller plus loin.
Un halètement de plaisir à venir, un grognement en atteignant une jouissance aussi rapide qu'inattendue.
En se libérant, Jethro enfouit son visage dans le creux de l'épaule de Tony, le mordant doucement. Alors que les jambes de son amant se nouaient autour de sa taille et que ses mains reprenaient ses caresses.

Dans le bruit ténu de leur souffles qui cherchaient à se retrouver, ils ne trouvaient pas leurs mots.

Finalement, Jethro releva son visage et son regard clair se posa sur celui de Tony, sa bouche vint retrouver la sienne et ils se passèrent de mots.

A tâtons, Tony récupéra la serviette de toilette qu'il avait fourré sous son oreiller et essuya le mélange de leurs essences, nettoyant son ventre et d'un geste hésitant, celui de l'homme encore contre lui.

"Ca va?? Murmura-t-il en rougissant.
"Et toi? Répondit Gibbs avec un petit sourire.

Tony détourna le regard, encore tellement incertain de ce qui venait de se passer.

Une main sous son menton ramena son visage face à celui de Jethro.

"Je vais pas disparaître, si c'est ce que tu penses... Et toi?
"Non... Je ne crois pas...
"Alors, dans ce cas... Tu permets? Dit l'ex marine en se dégageant des jambes de Tony, il s'allongea contre lui et rabattit les couvertures sur eux.
Comme le jeune homme ne bougeait pas, Jethro grogna et glissa ses bras autour de son torse, le rapprochant de lui, le nichant contre son propre corps.

"Petite sieste Tony, pas bouger. Gronda-t-il en embrassant la tempe la plus proche de sa bouche.

Avec un sourire et un petit soupir de contentement, DiNozzo posa son bras sur la poitrine de Gibbs, noua une de ses jambes à une des siennes, calant son visage contre son épaule et s'endormit dans l'instant.

Jethro n'avait pas l'habitude de ces instants de quiétude post orgasmique et c'est avec un étonnement certain, malgré l'ordre qu'il avait lui même donné, qu'il glissa dans le sommeil...

****

Rhaaa enfin réuni ce couple d'enfer....

C'est pas terminé pour eux, je vous rassure aussi...

Bisousmouchous
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