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Author's Chapter Notes:
Une invitation surprise et des réactions surprenantes.
DISCLAIMER: Pas à moi ces merveilleux personnages, ni ces sublimes comédiens. M'en fiche. Na.


Rating R: Sisisisisisisi

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Ne Croire à cet Instant Sublime


Pas de doute, le lit de la chambre d'ami avait été changé depuis son séjour chez Gibbs, pensa Tony en s'allongeant, pas qu'il ait mal dormi la dernière fois, mais le matelas s'affaissait un peu, ce qui n'était plus le cas.

Celui ci était parfaitement confortable et il se demanda quelles étaient les raisons qui avaient poussé l'homme à faire cet achat.
Une nouvelle conquête peut être? Future épouse numéro 4...
En tout cas ce n'était pas pour lui, c'était certain.

Il n'y aurait pas eu la moindre chance qu'il soit obligé de venir dormir chez Gibbs, si son appart n'avait pas décidé de le jeter à la rue avec la panne du siècle.
Après la dernière fois, Tony n'aurait même pas osé demander, sauf en plaisantant, comme hier matin et la proposition de ce soir avait été aussi bienvenue qu'inattendue.
Il essaya de ne penser à rien avant de dormir.

Rien.
Ouaips.
Pas à Gibbs du moins.

Moins de dix pas plus loin et dans un pyjama qui s'il était de la même sorte que le sien, était tout sauf matériel.
Tony aimait le toucher des draps sur sa peau, encore plus en constatant que Gibbs était loin d'avoir des goûts aussi spartiates qu'il le montrait. Le linge de lit était en lin d'Egypte. Il en reconnaissait la texture. Il en avait de semblables chez lui. Mais ils lui semblaient un peu étranges dans cette chambre et dans cette maison.

Gibbs ne se souciait pas de ses invités à ce point, la chambre devait réellement prête pour une des conquêtes de Jethro, probablement la rousse amie à la mercedes.

La pensée calma un peu les ardeurs de Tony, bien que de laisser à son imagination le soin de penser à ce que Gibbs pouvait faire dans un lit, même avec une femme...

N'était en rien une façon de calmer les choses.

Laisser ses pensées tourner dans sa tête et ses mains se promener sur son corps, penser à un regard bleu de porcelaine, à un visage fermé, mais tellement attirant quand un sourire inattendu le détendait. A ces mains solides et élégantes, pas les mains d'un travailleur manuel, reniant ce bateau fantôme dans le sous sol.

La sensualité de ses gestes lorsqu'il ponçait les membrures.

La douceur de ses mains quand il les avait posé sur lui, prenant son visage à deux mains et le réconfortant après son enlèvement avec Atlas. Encore heureux qu'il ait plaisanté avec MacGee après, ça avait permis à Tony de se remettre de cette émotion là. Même si la plaisanterie avait été un peu acide.

Tony avait eut le coeur entre les dents, il avait tellement eut envie que Gibbs l'embrasse là. Devant tout le monde, dans le bureau.

C'était la première fois, cette sensation l'avait laminé. Il avait commencé à se poser des questions.
Secouant la tête, Tony se redressa, enfila rapidement son jean et ouvrit la porte, celle de Gibbs était entrebâillée, il résista à l'envie de jeter un coup d'oeil à l'intérieur, de toutes façons, avec la disposition des meubles, il n'y avait rien qu'il puisse voir de cet endroit.

Il descendit doucement au salon et s'installa dans le canapé avec son portable. Il s'était branché sur la prise téléphonique et lança son navigateur, espérant tomber sur Jack. Même quand il n'était pas à DC, il se branchait parfois et chattait avec Tony.
Coup de chance, la fenêtre Messenger s'ouvrit:

J :"Hello Latin Boy.
T :"Salut à toi Silverfox.
D :"Hello itou.
T: "Dany boy, je me doutais bien que tu étais avec le vieux ronchon.
J: "Hey... C'est qui le ronchon????
T: "Personne Jack... Personne...


Tony sourit en écrivant , il imaginait tout à fait l'air faussement scandalisé de Jack et la grimace de Daniel, les deux hommes lui manquaient et il aurait volontiers passé un moment en boite avec eux, pour essayer d'oublier les dernières enquêtes, ainsi que la traîtrise de son appartement, et plus encore, le fait de se retrouver hébergé par Gibbs...

T: "Colorado?
J: "Yep...
D: "Tu sors ce soir?
T: "Nope. Je suis chez un baby-sitter un peu spécial.
J:" Qui?
T:" Mon boss.
D: "Enfin rencontré l'amour de ta vie?
T: "Oui et non.
J: "Ton fameux"homme mystérieux?"
T: "Yep
J: "Tu l'as enfin dragué?


Tony rit doucement:

T: "Non, pas la moindre chance je te l'ai déjà dit. Mais il m'a ouvert sa porte...
J: "Et?
T: "Prêté sa chambre d'amis...
D: "Pffff.
J: "Et Pfff aussi....
T: " Vous êtes mignons, vous, mais je suis persuadé que vous avez pas mal hésité avant de vous trouver... Non?
J: "Dany est en train de rougir... Tony je t'adore. Enfin J'adore quand Danyboy est dans cet état avec cet air encore innocent...
D: "Je ne suis pas innocent !!!!! Et je ne rougis pas en plus....
J: "Je te promets Tony, qu'il rougit mon Danyboy.... ( Je sais je suis un peu sadique)


Tony rit de nouveau, il voyait tout à fait la tête que devait avoir son ami et probablement la grimace démoniaque de O'Neil.

T: " J'imagine tout à fait Daniel....
J: "Pour que ton imagination soit au top, laisses moi te le décrire: Il est en boxer, torse nu, assis sur mes cuisses, jambes écartées...


Tony eut un hoquet, il n'avait jamais joué à ce jeu là avec Jack, et même si le militaire le draguait un peu, il savait qu'il ne ferait rien.
Mais là... avec la distance, ce n'était pas pareil...
T:" Et? Tu le caresses?
J:" Dis moi ce que tu veux que je lui fasses.
T:"Danyboy?
D:" Ok. Je joue le jeu.
J:" Il est excité, je peux te le dire, mais c'est lui qui va écrire à partir de maintenant, j'ai la sensation que je ne vais plus pouvoir le faire....Lol


Tony se sentit rougir à son tour, le clin d'oeil de Jack était presque réel et il se redressa un peu, jetant un coup d'oeil rapide vers l'escalier, pas de Gibbs.
OK, il respira profondément et se lança.

T:" Caresses le, lentement, ses épaules, son dos... Embrasses le. Là entre les épaules. Dis moi ce que tu ressens Daniel...
D: "C'est... Intense. Il parcours mon dos de baisers, et j'ai l'impression qu'il a quatre mains...
T: " Jack... Passes tes mains sur son torse, la pointe de ses seins...
D: " Tony!!!!
T: " Continue à l'embrasser, remonte le long de son dos, dans son cou, et descend tes mains sur son ventre, caresse le. Sans toucher sa queue.
D: "Tony.... Je te hais.


Un petit rire chassa la gêne dans laquelle se trouvait Tony, il commençait à se sentir à l'étroit dans son jean.
Finalement c'était très érotique comme jeu.

T: "Mais non, Danyboy... Tu aimes ça, je suis certain. Jack, caresses le, fais le gémir de frustration, pince ses seins.
D: "...............
J: " Il est plus qu'à point... Il va mordre si je ne m'occupe pas de lui.
T: " Non.
D:" Sadique.
T:" Oui. Je veux que tu te lèves de ses cuisses et que tu te penches, Jack va te préparer.
D:"Avec ses doigts?
T:" Et sa langue... Si il est d'accord.
D:"fhiuqiuzerqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqf
T:" Daniel?
D:"Désolé, je m'agrippe comme je peux.............. Je vais craquer avant qu'il ne soit en moi...
T:" Non. Tu attends que je te l'autorise.
D:" Tonnnnnnnyyyyyyyyyyyyyy!!!!!!!!!!!!!!!!!!
T:" Il te fait quoi?
D:" Ce que tu lui as demandé... Il m'ouvre, avec sa langue et ses doigts...
T:" Combien?
D:......
D:..........
D:" Trois....... Je t'en supplie Tony.........
T: " C'est toi qui t'assois sur lui. Et c'est toi qui bouge...
D:"Putain!!!!!!!!!Tony........... Je peukldsfjqssdj
T:" J'ai pitié, jouis pour moi...


Tony était tellement excité qu'il ne se rendit pas compte qu'il se caressait, il ferma les yeux en imaginant ses amis se donner du plaisir, Daniel lui obéissant, et s'empalant sur le sexe de Jack.

La position le faisait fantasmer, il s'y voyait, seule différence, mais de taille, ce n'était pas Jack mais Gibbs qui le remplissait. Qui le caressait, le mordait et le marquait.
Quelques secondes plus tard, il grogna en atteignant son plaisir. Refermant son poing sur son sexe, contenant de son mieux son sperme, il ne tenait pas spécialement à tacher le canapé de Gibbs. Déjà qu'en reprenant ses esprits, il se trouvait un peu stupide d'avoir fait ça... Il jeta un oeil sur son portable et vit que la fenêtre de messenger clignotait toujours.
JD:" Merci Tony... Bonne nuit Lover boy.
T:" Tout le plaisir était pour moi.... Bonne nuit les tourtereaux.


"Cybersex Tony? Demanda la voix de Gibbs, faisant sursauter Tony qui rabattit l'écran de son portable brutalement.
"Boss? Coassa le jeune agent en se retournant, les joues en feu, il croisa le regard de son supérieur et baissa la tête: pris la main dans le pantalon. Il ne savait plus quoi faire.

Avec un sourire narquois Jethro fit le tour du salon.

"Ne bouges pas. Attends.

Il fourragea dans un tiroir et revint vers Tony avec un paquet de mouchoirs en papiers.

"Tiens. Ne salis pas les coussins.
"Heu...Merci...

Le regard bleu porcelaine brillait un peu trop, l'amusement mêlé d'excitation qui s'y lisait, fit rougir Tony encore un peu plus.

"Tu...

Gibbs se détourna, le laissant se nettoyer. Il se rendit dans la cuisine et Tony l'entendit préparer du café. Il jura doucement en se levant et en refermant son pantalon, les kleenex souillés dans la main, il hésita. Mais il rejoignit son patron dans la cuisine et le vit appuyé au comptoir, sans un mot, il tendit le bras et ouvrit la poubelle. Tony y jeta les mouchoirs. Il se demandait si allait un jour arrêter de rougir, parce que là, c'était assez mal parti.
Evidement, il n'y avait que lui pour se faire surprendre en pleine masturbation par l'homme sur lequel il fantasmait depuis des mois.
Non, correction, en plein cybersex.
Encore plus humiliant.

"Je suis désolé...

Gibbs leva un sourcil. L'air étonné.

"Enfin, pour, avoir, dans ton salon... Heu..; je...

L'homme le laissa patauger dans ses explications sans montrer le moindre intérêt.
Puis Tony se tut et s'appuya lui aussi contre le comptoir.
Le silence n'était troublé que par le bruit du percolateur, la bonne odeur du café envahissant la cuisine.

"Café, DiNozzo?

Tony hocha la tête, si Gibbs revenait au DiNozzo, c'était pas forcement un bon signe, et le jeune homme attendit que ne tombe l'ordre d'évacuer les lieux le plus vite possible.

"Boss?? Je suis désolé... Je vais rassembler mes affaires, je...
"Et? Tu vas aller où?
"J'en sais rien, dans un motel... Un hôtel. Je verrais demain pour la suite...

Tony vit une main munie d'un mug avancer vers lui, il se saisit de la tasse et réchauffa ses mains autours.
Il avait froid d'un coup, il était torse nu dans la cuisine et la chaleur de l'excitation de tout à l'heure avait disparue.

"Je ne te demande pas de partir Tony. Dit Gibbs tranquillement. Uniquement de faire ça dans ta chambre...

Une fois encore Tony se sentit rougir, il releva le visage et se perdit dans le regard de l'homme posé sur lui.

"Désolé...
"Suffit, tu ne vas pas t'excuser toute la nuit... Il n'y a rien que je ne puisse comprendre. Quoique... Je ne pensais pas que le cybersex soit un truc qui te convienne.
"A dire vrai... c'était la première fois... Dit Tony en marmonnant.
"Et?
"Ben...

Gibbs leva une main et secoua la tête en souriant.

"Non, je retire la question. Visiblement c'était intéressant...

Tony rit en croisant le regard bleu. Il se sentait moins mal à l'aise brusquement, moins dans la peau d'un adolescent qui vient de se faire pincer par son père.

"Assez... Déjà essayé?

Le sourcil de Gibbs se leva de nouveau et il manqua s'étrangler en avalant sa gorger de café.

"Moi?

Tony éclata de rire cette fois, il secoua la tête.

"Cette fois c'est moi qui retire la question... C'est vrai que t'es plutôt du genre à épouser, alors le sexe par internet...
"DiNozzo!!!
"Désolé Boss. Parvint à dire le jeune homme en arrêtant de rire.
"Et je ne suis pas que du genre à épouser en plus. Grogna Jethro par dessus sa tasse.
"Des exemples?? Concrets je veux dire... Dit Tony doucement.

Gibbs ne répondit pas, se contentant de fixer son jeune agent.

"Tony... Je ne sais pas si je suis du genre à épouser, mais si tu continue à me regarder comme ça, je vais te sauter dessus et tu verras bien...

"Conversation terminée, Tony. Au lit.

Le jeune homme posa sa tasse et sans insister, il remonta dans sa chambre. Jethro ne l'avait pas suivi. Il tendit l'oreille et s'allongea. Il était sur le point de s'endormir quand il repensa à son portable qu'il n'avait ni éteint, ni déconnecté d'internet.
Il hésita un instant, puis se dit que Gibbs n'était pas du genre à remarquer un détail de cet ordre, il paierait la connexion internet et c'était tout. Il se laissa glisser dans le sommeil, épuisé, tant par sa journée, que par l'intermède sexuel et par sa conversation insolite avec Gibbs.

Contrairement à ce que pensait Tony, Gibbs s'était rendu compte que son jeune ami n'avait pas éteint son portable et il attendit quelques minutes, s'assurant qu'il ne redescendrait pas, avant de prendre l'ordinateur et de l'ouvrir. Comme la dernière fois la fenêtre de messenger était ouverte, même si elle était inactive. Sans grand scrupules, Gibbs fit remonter le curseur au début de la conversation et lut le dialogue.

Deux fois.

C'était chaud, il devait l'avouer. Excitant. Excitant de penser que Tony avait pris son plaisir devant ça.
Par contre, la petite phrase du début concernant "l'homme mystérieux" lui fit l'effet d'un coup de poing. Il n'aurait pas pensé que Tony soit amoureux d'un homme.
Il était jaloux de cet homme qui avait la chance que Tony soit attiré par lui.
En fait il se demandait pourquoi il était venu chez lui puisque cet homme l'avait visiblement hébergé la veille.
Avec un soupir désolé il se dit que Tony n'avait tout simplement pas osé lui dire non.

Il referma l'ordinateur après avoir déconnecté internet et l'avoir éteint.
Il hésita, se demandant si il allait se recoucher ou aller se perdre dans le travail manuel.

Le bateau gagna et il descendit les escaliers lentement, une tasse de café encore à la main, mais pour une fois, il abandonna ses résolutions et s'assit sur une des marches et laissa son regard errer dans le sous sol. Revoyant avec une précision douloureuse, la fois où iil avait montré et expliqué le bateau à Tony, le pressant doucement contre une des membrures, sa main sur la sienne, lui faisant caresser le bois. Engrangeant les sensations de ce corps contre le sien. Fournissant un matériel unique à ses nuits de solitude.

Il allait pouvoir y ajouter la vision d'un Tony en train de se donner du plaisir, les joues légèrement rougies, le souffle court, le visage extatique. Le simple souvenir de cette vision le fit grogner, sa main n'eut que le temps de se poser sur sexe, il jouit dans son pantalon. Le souffle court.

"J'ai pas fais ça depuis mon adolescence... Même pas eu besoin de me toucher... Tony... Qu'est ce que tu me fais faire??

*****

M cette fois ci non???

J'espère que vous n'êtes pas déçues???


Bisoumouchous
Chapter End Notes:
Pas de trucs spéciaux. preshlash
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