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DISCLAIMER: J'ai beau faire, ils ne sont pas à moi, ni les comédiens, ni les persos... Pfff.... Remarquez, les nuits sont beaucoups plus calmes sans ça....

Rating NC-17: Je crois bien que je vais arriver à faire un lemon un de ces jours.... Arf

Le sel de ma vie: Merci encore de venir sur ces délires là... J'aime qu'on aime ce que je commet....


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Ni le Ciel ni l'Illusion d'une Suite


Gibbs était remonté doucement dans sa chambre, grace en soit rendue à Tony et ses exhibitons ce soir, il se trouvait avec un caleçon plus que souillé et l'impression d'avoir 16 ans tout au plus.

"Et encore à 16 ans on sait pourquoi on arrive pas à se contrôler... Tandis que toi à ton age, tu devrais pouvoir te retenir... Surtout vis à vis d'un homme. D'un homme comme Tony. D'une beauté à couper le souffle, d'une intelligence rare et d'une fidélité à toute épreuve. En amitié du moins. Pour le reste, avec les conquêtes dont il se vante à temps complet, il y a des doutes.

Le sourire amusé adoucit les traits de Jethro l'espace d'un instant, il se glissa dans la salle de bain et déshabilla rapidement. Une douche rapide l'aida à de se remettre les idées en place et à retrouver une apparence plus digne, il enroula une serviette autours de ses hanches et ouvrit la porte de la salle de bain, pour se trouver nez à nez avec Tony.

Le jeune agent était encore en jeans, torse nu, une légère rougeur sur les joues.
Le regard vert se fixa sur le regard bleu porcelaine et le silence les enveloppa. Rien de bien inhabituel entre eux. Un peu insolite à cet instant là, mais rien de plus.

Tony s'était écarté et Gibbs était passé.

Le regard de son agent avait fait frissonner le leader, il avait fermé la porte de sa chambre et s'y était appuyé. La chair de poule hérissait les poils de ses bras, et bingo.

Il remettait ça.

D'accord, il n'avait pas eu de relation suivie depuis son dernier divorce et encore moins depuis qu'il s'était rendu compte que Tony comptait un peu trop à ses yeux. Mais deux érections en moins d'une demie heure, il y allait fort.

Tony n'était pas resté insensible à la vision de Gibbs en tenue plus que légère et se tenait de l'autre côté de la porte de la chambre, mains appuyées contre les montants et son front brûlant sur le bois du panneau. Le souffle entre les dents, une envie d'entrer et de faire des folies. De lui dire ce qu'il n'avait pas encore osé s'avouer à lui même.

Qu'il avait envie... de faire... l'amour... avec son chef...

Mauvaise idée.
Très mauvaise idée.
Surtout que le chef en question devait connaître au moins cent méthodes pour tuer un homme à mains nues. Et probablement que cinquante d'entre elles étaient douloureuses. Très douloureuses même.

Et pourtant...

Il abandonna l'idée et se rendit à son tour dans la salle de bain, l'envie d'uriner qui l'avait réveillé était encore assez présente et malgré la rencontre avec Gibbs, il devait impérativement se soulager avant de se recoucher. Et lui emprunter une serviette de toilette par la même occasion pour ses "plaisirs" nocturnes.

Parce que de visionner encore et encore les gouttelettes d'eau qui paradaient sur la poitrine de l'ex militaire, allait le mener à une seconde séance de travaux manuels, il en était certain.

Tony se réveilla à son heure habituelle, il était six heures et il faisait encore noir. Il décida de rester un peu au lit, après tout, c'était le week end et même si il avait envie d'aller courir pour évacuer la tension des derniers jours, il ne connaissait pas suffisamment les environs pour y aller de nuit.

Il repensa à la soirée pour le moins bizarre qu'il avait eu la veille.

Chez Gibbs. Encore. Et dans des circonstances plus... enfin moins... Il ne savait pas vraiment.

Bon le sommeil le fuyait, rien à faire, il se leva et mit son short et ses tennis, un vieux tee shirt à manches longues, et descendit le plus doucement possible. En passant dans le salon il lança un coup d'oeil sur son portable, il eut une petite grimace, il n'était plus à l'endroit où il l'avait laissé quand Gibbs l'avait surpris.

Donc... Ledit Gibbs l'avait déplacé. Voire même ouvert...

"Et merde... Dit il dans un souffle.

Il prit l'ordinateur et s'installa sur la table de la cuisine, en ouvrant l'écran il eut confirmation que quelqu'un avait éteint le portable, il le mit sous tension quand même, quelques minutes d'attente et le bureau s'ouvrit, rien d'affiché, la fenêtre du messenger avait été refermée.
Il ferma les yeux et eut un soupir un peu désolé.
Bon, de toutes façons, avec sa performance de la veille, Gibbs devait se poser des questions sur sa santé mentale, OK, maintenant, il n'avait plus le moindre doute qu'il était gay, ou du moins très intéressé par les hommes, vu le petit jeu de Jack.
Et... ben si il ne le virait pas dans l'instant, c'est que Gibbs avait l'esprit plus ouvert qu'il ne le pensait. Pas la peine de se faire du mauvais sang, il saurait toujours assez tôt.

Un coup d'oeil vers la fenêtre lui montra une faible lueur, le jour se décidait à se lever. Il abandonna le portable et sortit dans le petit matin. Il faisait un peu froid, mais Tony savait qu'il se réchaufferait rapidement, il s'élança, d'une foulée sûre et décidée. Prenant vers la droite, courant le long d'un trottoir quasi inexistant pendant quelques centaines de mètres. Puis il s'enfonça dans les rues adjacentes et trouva sa vitesse de croisière.

***

Jethro avait entendu Tony descendre, mais il avait résisté à l'envie de le voir et était resté dans sa chambre, il s'était mis à potasser un bouquin de construction marine, attendant patiemment que le jeune homme remonte.
Ou sorte.
Au bruit discret de la porte d'entrée, Gibbs constata que Tony avait opté pour la seconde solution.
Il se décida à se lever à son tour, petit tour à la salle de bain, se glisser dans un vieux jean déchiré et un ancien tee-shirt des marines et descendre.

Il se rendit dans la cuisine et haussa un sourcil en voyant l'ordinateur portable sur la table de la cuisine, donc Tony avait vu.

Il savait qu'il savait.

Leur prochaine rencontre promettait d'être intéressante.

Un petit sourire ironique aux lèvres, l'homme mit le café à couler. Il débarrassa la table et déposa l'ordinateur sur l'un des comptoir de la cuisine, il dressa le couvert et but une première tasse de café. Puis se lança dans la préparation d'un petit déjeuner plus substantiel que ce qu'il avait l'habitude de prendre. Il savait que Tony aimait manger le matin, surtout en revenant de courir, il était généralement affamé. Encore un petit détail qu'il avait gardé de leur brève cohabitation.

Il se demanda si Tony avait remarqué pour le lit. Il l'avait commandé quand il lui avait fait remarquer que le matelas était affaissé et ne l'avait réceptionné qu'après son départ.

Il ne l'avait même pas essayé, c'était le lit de Tony dans son esprit et ça l'était resté. Il avait sur une impulsion, acheté un set de draps en lin, du même genre que ceux que son agent avait chez lui. Et l'avait installé sur ce lit là. Comme ça. Sans raison aucune. Peut être avec un vague espoir que cette chambre resserve un jour.

La chambre de Tony.

Et la chance avait joué. Il était de retour chez lui.

Et sans la moindre chance, puisqu'il était amoureux.
D'un homme.
Le sentiment était complexe a analyser.
En fait, non, c'était même d'une simplicité monstrueuse, il était jaloux. Tout simplement.

Il avait foutument envie de serrer Tony contre lui et de le...

Ouais, bon pour ce qui concernait les détails pratiques, il
verrait plus tard, parce qu'il n'était pas au top dans ce type de relations.

Basiquement, il savait comment ça marchait, il était pas stupide non plus, mais dans la pratique, il avait un peu de mal à imaginer le corps nu d'un homme contre le sien.

Et.. Heu, les caresses... enfin les gestes...
Ok.

Il laissait tomber, les omelettes étaient prête a être cuites, le couvert mis, le café... bu.

Ok, il n'avait plus qu' à mettre une seconde cafetière en route.

Et à attendre que Tony rentre. Il allait patienter dans le soubassement, encore et toujours du ponçage à faire sur le bateau.
Une demie heure plus tard, il entendit la porte d'entrée claquer, et les pas de Tony dans le couloir.

"Hey boss! Cria le jeune homme à l'entrée de la cave, Je vais me doucher, j'en ai pour cinq minutes...
"Ok Tony, je vais terminer le petit dej! Répondit Jethro avec un sourire.

Il remonta dans sa cuisine et mit les omelettes à cuire, il fit sauter quelques toasts et remplit les verres de jus d'orange.

Il entendait le bruit de l'eau dans la salle de bain et essayait de ne pas penser à Tony sous la douche.
Sans grand succès.

"Boss? Dit Tony en entrant dans la cuisine et en approchant de la cuisinière ou terminaient de dorer les omelettes. Hummm , ça sent bon... .

Il tendit la main pour voler un bout de bacon dans la seconde poêle et une main implacable vint arrêter son poignet au vol, le visage qui se tourna vers le sien était souriant et un clin d'oeil effaça la dureté du geste.

"A table Tony, pas dans la poêle.

Le temps s'arrêta un bref instant, ils étaient si proches. La main de Gibbs sur la sienne, sa chaleur contre lui... Il avait envie de franchir le pas et de poser un baiser sur ses lèvres.

"Je...je... D'accord Jethro. Dit il d'une voix rauque. Sans bouger pour autant.
Il le regarda éteindre le gaz sous les deux poêles et se tourner vers lui.
Sans bouger non plus, lui faisant face. Quelques instants.
Avant de poser une main sur sa hanche et de l'attirer à lui.

Le bref contact de leurs bouches.
Le sourire de Tony, timide et peu assuré.
Il avait envie de recommencer, mais se demandait si ce serait bienvenu. Gibbs prit la décision pour lui et pour aussi bizarre que soit la sensation d'embrasser un homme, il recommença.

Un peu plus insistant cette fois ci, bougeant un peu son visage, afin de pouvoir approfondir le baiser. Sa langue vint lécher les lèvres de Tony, les faisant s'ouvrir sous la douce poussée. Le gémissement de Tony le fit sourire et il prit ça pour une autorisation, et décida de cartographier la bouche du jeune homme, de mémoire et de la langue uniquement. Les mains de Jethro se glissèrent sous le tee-shirt de Tony, le faisant frissonner.

Découvrant la sensation d'un torse ferme et masculin sous ses paumes. Loin des courbes et de la douceur d'une femme. Excitant.

A son tour, Tony se décida à toucher ce qui était enfin contre lui.

Ce dont il rêvait depuis longtemps.

Leroy Jethro Gibbs.

A lui.
Enfin.
Ses mains tremblaient en passant sous le vieux tee-shirt délavé. Et en se posant sur les hanches de l'ex marine.

Bizarre pour lui aussi d'embrasser un homme, en sachant vraiment qui il embrassait cette fois ci.

Pas comme avec Voss.
Amanda.
Peu importait.

Quelques minutes passèrent, ponctuées de baisers, de moins en moins empruntés.

La perfection naissant de la pratique.

Les mains, exploratrices encore timides. Ils ne n'étaient pas encore complètement prêts à sauter le pas. Pas dans la cuisine du moins.

"Hey, toi. Dit Gibbs doucement. En éloignant son visage de celui de Tony, même si celui ci suivit le mouvement, refusant de le laisser.

Posant son front sur son épaule. Soupirant. Ca y était. Gibbs avait retrouvé ses esprits et il allait le virer.
La main qui caressait son dos, ne disait pas vraiment la même chose. Mais Tony ne s'en rendait pas compte. Tellement il était peu sûr de lui.

"Boss?
"Petit déjeuner. Ca va être froid. Assieds toi.
"Veux pas. Grogna Tony doucement.
"Je ne vais pas m'enfuir. Ni changer d'avis Tony. Je serais encore là après le petit déjeuner.
"T'es sûr?
"Certain.

Il se laissa faire et recula lentement, il alla s'asseoir, regardant Gibbs terminer de servir le petit déjeuner, lui versant une tasse de café, poussant vers lui, le sucre et la crème. Avant de se servir à son tour.

Il se pencha et embrassa légèrement Tony sur la bouche avant de prendre place à table.

"Mange.
"Bien chef.
"Tony...

Avec une grimace, Tony attaqua son omelette et son bacon, le repas fut avalé en quelques minutes d'un silence agréable.
Ils débarrassèrent la table avant de passer dans le salon. Gibbs suivait Tony, l'ordinateur portable entre ses mains.

Lorsque le jeune agent lui fit face et vit l'ordinateur, son visage se décomposa. Il fit quelques pas à reculons, heurtant une table basse et un fauteuil dans le processus.

"Tony, du calme, dit Jethro en déposant l'ordi sur la table basse en question. Je ne vais pas te manger.
"Mais... heu...Je...
"T'as pas de comptes à me rendre non plus tu sais.

L'italien secoua la tête, la même insécurité au fond du regard. Il avait été trop de fois blessé à ce genre de jeu.

"Une seule question. Ok? Demanda l'ancien marine en se rapprochant doucement de Tony comme d'un enfant effrayé.

Il hocha la tête, la gorge trop serrée pour parler.

"Je veux une réponse franche, d'accord? Insista Gibbs doucement. Tony??
"Ok boss. Parvint à murmurer le jeune homme.
"Je suis tombé sur ton messenger, j'ai vu que tu parlais d'un homme. Qui t'avait ouvert sa porte. Je... je ne sais pas si j'ai vraiment envie de passer en seconde position. Même si ce que... enfin...

Gibbs était nerveux, à court de parole, ce qui ne devait pas lui arriver souvent et Tony était tellement inquiet qu'il mit un long moment à réaliser de quoi lui parlait son boss.

"Hey... Boss. Non je te promets, il n'y a personne d'autre. Personne d'autre que toi. C'est de toi dont je parlais.
"Moi?

Le regard de Gibbs était incrédule.

"Moi? C'est une blague?
"Qu'est ce que tu croyais? Que je sautais sur tout ce qui bouge? Rétorqua Tony, blessé. Je sais que j'ai cette réputation avec les filles, pourquoi pas, mais pas avec les hommes. T'es... T'es le premier. Et c'est déjà pas facile d'admettre que l'on est attiré par un homme, encore moins son supérieur, alors un autre... Mais je le savais... Même pas la peine d'espérer.

Avec un haussement d'épaules désabusé, Tony contourna le canapé et sortit de la pièce.

"Tony!
"...
"Tony!!! Insista Gibbs de sa voix "je suis foutument en rogne et t'es prié de pas insister sinon je te file une dérouillée"
"Quoi? Cria Tony de l'escalier.
"Reviens ici!
"Non! Je bosse pas et j'ai pas à t'obéir! Alors je m'en vais! C'est tout!

Un grondement rauque lui répondit et Gibbs grimpa les escaliers quatre à quatre. Ouvrant la porte de la chambre d'amis à la volée, la faisant claquer contre le mur.
Tony remplissait son sac de voyage. Il releva à peine la tête, un regard assassin filtrant de sous ses paupières.

"Désolé d'avoir pu croire que je pouvais t'intéresser! Lança-t-il d'une voix sourde.
"Tony! Hurla Gibbs en se saisissant du sac et en l'envoyant valser à l'autre bout de la pièce.
"Quoi! Répondit il de la même manière.
"Arrête! J'ai eu tort. Je suis désolé. Les mots étaient à peine audibles.

Le souffle court, la rage encore a fleur de peau, Tony attendit. Croisant ses bras sur sa poitrine, se redressant de toute sa hauteur. Le regard noir.
Gibbs se rapprocha, il faisait presque une tête de moins de que son agent, lorsqu'il était dans cette attitude de défi.

"T'es foutument sexy quand t'es en rogne, tu sais ça? Dit Gibbs en se collant à lui. Agrippant une poignée de cheveux et baissant la tête de Tony vers lui.
L'embrassant à pleine bouche, sans subtilité, ni douceur, uniquement pour marquer sa possession: Tony était à lui.

Et il n'avait pas l'intention que ça change.

"Gibbssss..... Marmonna le jeune homme en fermant les yeux et en se relaxant immédiatement.
"Mmmm.

Jethro poussa son compagnon sur le lit, le laissant s'allonger, avant de le rejoindre, une hésitation minime, mais indéniable: il y était.

Avec Tony et dans un lit.

Restait à improviser et à découvrir ce qu'on pouvait faire avec un autre soi-même.

Gibbs enleva son tee shirt et s'allongea à côté de lui, ils se faisaient face, chacun appuyé sur un coude, se détaillant, Tony suivit son exemple et se défit de son tee-shirt lui aussi.

Offrant à Gibbs une vue imprenable sur son torse.
Qui tendit la main, et doucement, avec révérence, effleura la toison brune et douce sur la poitrine de Tony, du dos de sa main. Avant de se décider à oser une vrai caresse et de poser sa main, doigts écartés, au centre de ce torse qui était à lui.

Lentement. Découvrant. La sensation de ces poils qui n'étaient pas les siens, sous sa main.

Tony se décida lui aussi et posa une main aventureuse sur la hanche de Gibbs, reposant à cheval sur la peau et le tissu du jean's.
Avant de glisser ses doigts entre ce tissu et cette peau. Tout doucement, en retenant son souffle. Le regard bleu pâle ayant tourné au noir, à mesure que ses pupilles se dilataient.

La mains descendit, le long de la ceinture du pantalon et se posa au creux du ventre. Près du nombril, sur un doux tapis de poils gris.

Sans ce concerter, ils avancèrent en même temps l'un vers l'autre et reprirent l'entraînement au niveau des baisers.

Tony bascula Jethro sur le dos et s'allongea à demi sur lui, une jambe nouée à l'une des siennes, il caressa son visage, la barbe matinale moins douce qu'il ne l'imaginait.

Les cheveux gris, infiniment plus doux que ce qu'il pensait.
Il se sentait entreprenant, il avait envie d'explorer le corps sous le sien, et comme Jethro semblait décidé à se laisser faire...

"Je peux?? Marmonna Tony en continuant à couvrir son corps de baiser légers.

Une sorte de grondement lui répondit, lui arrachant un petit sourire.

Il ne comprenait pas.
Pas complètement et s'en fichait à dire vrai.
Jethro était un Alpha, il le sentait, il le savait et c'est probablement ce qui l'avait attiré en premier chez lui, cette envie d'être sous ses ordres. De lui obéir aveuglément.

Et pourtant à cet instant, c'est lui qui initiait leurs premières caresses... Après tout... Si c'était ce que voulait... Son mâle... Il lui obéissait.

Lentement il posa sa main sur le jean's de Gibbs. Il dégrafa le pantalon très doucement, pas habitué à ressentir la proximité d'une érection qui n'était pas la sienne.

Sans faire preuve d'une témérité extraordinaire, il continua, se sentant rougir en insinuant sa main dans l'ouverture du pantalon, et devenant écarlate en découvrant la peau nue.

"Commando? Hein? Dit il avec un sourire canaille.
"DiNozzo... Gronda Jethro de nouveau, une légère rougeur envahissant ses joues.
"T'as raison, c'est plus rapide comme ça... Approuva Tony en reprenant ses baisers.

Sous sa main il pouvait sentir le membre dur de son compagnon et de savoir que c'était lui qui le mettait dans cet état le rendit assez fier. La peau douce glissa sous ses caresses et il tenta maladroitement de le masturber sans quitter sa position.

Il enfouit finalement son visage dans le cou de Jethro en grognant de frustration.

"Pas pratique...

Finalement, Gibbs se décida à bouger, il caressa le dos de Tony doucement, et le fit basculer sous lui. Il se reposa sur ses bras tendus et fixa le visage de l'autre homme, détaillant les lèvres rouges, le nez fin, les yeux sublimes.

La tignasse en désordre et les joues rouges...

D'un mouvement un peu brusque, il se leva et vit le regard perdu de Tony. Il se repencha sur lui et l'embrassa rapidement avant de terminer d'enlever son pantalon. Et fit de même avec son presque amant, ses mains un peu tremblantes sur la boucle de la ceinture du jean's, il fit sauter les boutons de la braguette et fit glisser le pantalon le long des jambes musclées de Tony, enlevant son boxer en même temps.

Le laissant nu et à son entière appréciation.

Il vint le rejoindre sur le lit. Timide dans ses gestes, dans ses envies. Il tendit la main et la posa sur la virilité tendue pour lui, arrachant un autre grognement au jeune homme.

"Jethro... Viens...

L'ex marine obéit à cet ordre doucement murmuré et vint se rallonger sur Tony, écartant ses jambes et se positionnant entre elles.
Alignant leurs sexes, les faisant se toucher, déclenchant un frisson commun.
La friction de leurs corps leur arracha les mêmes sons. Les mêmes désirs d'aller plus loin.
Un halètement de plaisir à venir, un grognement en atteignant une jouissance aussi rapide qu'inattendue.
En se libérant, Jethro enfouit son visage dans le creux de l'épaule de Tony, le mordant doucement. Alors que les jambes de son amant se nouaient autour de sa taille et que ses mains reprenaient ses caresses.

Dans le bruit ténu de leur souffles qui cherchaient à se retrouver, ils ne trouvaient pas leurs mots.

Finalement, Jethro releva son visage et son regard clair se posa sur celui de Tony, sa bouche vint retrouver la sienne et ils se passèrent de mots.

A tâtons, Tony récupéra la serviette de toilette qu'il avait fourré sous son oreiller et essuya le mélange de leurs essences, nettoyant son ventre et d'un geste hésitant, celui de l'homme encore contre lui.

"Ca va?? Murmura-t-il en rougissant.
"Et toi? Répondit Gibbs avec un petit sourire.

Tony détourna le regard, encore tellement incertain de ce qui venait de se passer.

Une main sous son menton ramena son visage face à celui de Jethro.

"Je vais pas disparaître, si c'est ce que tu penses... Et toi?
"Non... Je ne crois pas...
"Alors, dans ce cas... Tu permets? Dit l'ex marine en se dégageant des jambes de Tony, il s'allongea contre lui et rabattit les couvertures sur eux.
Comme le jeune homme ne bougeait pas, Jethro grogna et glissa ses bras autour de son torse, le rapprochant de lui, le nichant contre son propre corps.

"Petite sieste Tony, pas bouger. Gronda-t-il en embrassant la tempe la plus proche de sa bouche.

Avec un sourire et un petit soupir de contentement, DiNozzo posa son bras sur la poitrine de Gibbs, noua une de ses jambes à une des siennes, calant son visage contre son épaule et s'endormit dans l'instant.

Jethro n'avait pas l'habitude de ces instants de quiétude post orgasmique et c'est avec un étonnement certain, malgré l'ordre qu'il avait lui même donné, qu'il glissa dans le sommeil...

****

Rhaaa enfin réuni ce couple d'enfer....

C'est pas terminé pour eux, je vous rassure aussi...

Bisousmouchous
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